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Un rabbin décide d’écrire à Jésus. Il reprend ses faits et gestes, les liturgies auxquelles il participe. Il les situe dans la tradition rabbinique et les éclaire par les innombrables commentaires talmudiques. Il souligne ce qui est vraiment neuf dans l’Evangile, ce qui l’est moins, ce qui est susceptible d’une interprétation autre que celle des Eglises chrétiennes. Tout cela pour essayer de rencontrer ce Jésus et découvrir qu’après tout, ils sont peut-être plus proches l’un de l’autre qu’ils ne le croient !

Un rabbin décide d’écrire à Jésus. Il reprend ses faits et gestes, les liturgies auxquelles il participe. Il les situe dans la tradition rabbinique et les éclaire par les innombrables commentaires talmudiques. Il souligne ce qui est vraiment neuf dans l’Evangile, ce qui l’est moins, ce qui est susceptible d’une interprétation autre que celle des Eglises chrétiennes. Tout cela pour essayer de rencontrer ce Jésus et découvrir qu’après tout, ils sont peut-être plus proches l’un de l’autre qu’ils ne le croient !

La méditation biblique n’est pas réservée aux chrétiens. C’est bien une pratique du judaïsme qui trouve son origine dans la bible elle-même. L’auteur développe ce point de vue à partir d’un travail sur trois mots : le souffle, le sang, la respiration, dont la conjonction nous conduit au divin. A l’aide de la symbolique des lettres, il recherche dans les textes eux-mêmes ûles psaumes, la vision d’Ezechiel et bien d’autres- les points d’appui de la pratique méditative.

Pour mettre au jour la vie secrète et la sagesse du judaïsme, un parcours méthodique à travers les textes ésotériques anciens. Six thèmes majeurs en sont dégagés qui font chacun l’objet d’un chapitre : la forme mystique de la divinité, le bien et le mal dans la Kabbale, le Juste, les facteurs passif et féminin dans la divinité, la migration et la sympathie des âmes, la représentation du corps astral. L’auteur, un universitaire juif d’une grande érudition, accordait une place capitale à ce livre dans son œuvre.

Un grand dessein pour un petit livre, celui d’exposer les grands thèmes de la pensée d’Israël qui ont marqué pratiquement une grande part de l’histoire de la pensée mondiale. Une pensée concrète, liée à une langue, à des événements historiques, à un Dieu qui n’est pas celui des philosophes et des savants mais révélé et qui se manifeste par ses œuvres. Quatre grandes périodes jalonnent cette histoire : la pensée biblique durant les deux millénaires qui précèdent notre ère, la pensée talmudique durant les cinq premiers siècles de l’ère chrétienne, la pensée théologique et mystique qui se développent en contact avec la civilisation arabe et chrétienne, la pensée moderne. Ce livre est une bonne initiation à la question présentée.

L’auteur présente ici l’ensemble des prières et des fêtes juives à travers la liturgie synagogale et la liturgie privée, la prière quotidienne et les grandes fêtes tout au long de l’année (le shabbat, les trois fêtes du pèlerinage, la fête de Puri, Hanoukkaà). Il organise cet ensemble autour des trois pôles du judaïsme, la foi, la loi et la prière. Et il destine cet ouvrage d’abord aux chrétiens comme le témoignage d’un aîné à ses frères plus jeunes.

La collection veut offrir au lecteur l’information la plus objective possible sur l’histoire, la pensée et la vie d’une confession religieuse. Ici le judaïsme présenté comme une succession d’alliances passées entre un Dieu qui s’insère dans l’histoire des hommes, et un peuple « du tout venant humain ». Un Dieu qui prend des risques et des hommes qui honorent comme ils peuvent les engagements pris ! Le peuple juif se situe entre la tradition et l’attente perpétuelle de l’impossible venue du Messie. Mais c’est l’attente elle-même qui compte et qui n’a pas besoin d ‘être exaucée pour réaliser ses effets. Sachant d’où on vient, peut-on craindre où l’on va ?

L’auteur raconte ses entretiens avec Rabbi Goldman qu l’initie peu à peu à l’enseignement de la kabbale. Un récit plus qu’un exposé qui prend en compte chaque rencontre et chaque question du « disciple ». Ce n’est pas pour rien qu’en exergue l’auteur place la phrase de A.Einstein : « L’important est de ne jamais cesse de s’interroger ». Une forme de relecture de la Bible, une quête du « Dieu-sans-nom » qui devient aventure personnelle, découverte de soi, art de vivre.

Cinq conférences fondamentales : la lutte entre le Dieu de Plotin et le Dieu de la Bible dans la Kabbale ancienne ; le Nom de Dieu ou la théorie du langage dans la Kabbale, la mystique du langage ; la signification de la Loi dans la mystique juive ; l’étude de la Kabbale jusqu’à nos jours. L’auteur a choisi de consacrer sa vie à l’étude de la Kabbale, et ses recherches ont marqué le début d’une nouvelle approche de cette tradition.

Les mythes hébreux sont constitués ici, d’une soixantaine de récits bibliques racontés dans le livre de la Genèse : la Création, le Déluge, et l’histoire des patriarches. Chaque récit est annoté par les auteurs, suivi de récits sur le même thème puisés dans d’autres traditions et enfin des gloses empruntées notamment aux commentaires rabbiniques. Ainsi les auteurs entendent-ils « compléter » les souvenirs que la Bible a gardés. Ils soulignent également au passage les rapprochements et les différences entre mythes grecs et mythes hébreux.