13 Document (s)

La société Française de sophrologie s’interroge au cours de deux congrès sur la possibilité d’utilisation des techniques orientales et/ou des rituels d’initiation venant du fonds des âges en Occident, pour venir en aide au travail clinique du sophrologue. Ainsi une série d’interventions proposent-elles un large éventail de chemins possibles depuis la méditation taoïste jusqu’à la méditation sur le chemin de Compostelle, du druidisme aux exercices de St Ignace. Tous au service d’une meilleure connexion entre vie psychique et vie spirituelle

L’auteur montre que l’ésotérisme est un courant de pensée spécifique, original, qui ne fait pas de distinction entre les différents termes du savoir. C’est une véritable tradition. Par ailleurs ce courant qui s’est développé notamment dans l’Occident judéo-chrétien, se présente souvent comme une tradition parallèle au christianisme et tente de l’interpréter au moyen de critères antérieurs et extérieurs à la venue du Christ. L’auteur insiste sur la spécificité de chacune des traditions. L’interprétation ésotérique de la réalité chrétienne demande un discernement : en christianisme l’homme accueille une Parole qui n’est pas la sienne et il est invité à participer à la vie divine. L’ésotérisme parle d’un homme d’essence divine seul responsable de son salut et nostalgique d’une origine mythique.

Ce petit livre réussit à présenter un sujet obscur de façon claire. L’auteur, dans un premier temps s’attarde sur la complexité de l’ésotérisme : « un mot vide sens qui s’est révélé gonflable ! »Plutôt que de chercher à classer, à délimiter ce qu’il est et ce qu’il n’est pas, il préfère voir dans l’ésotérisme une forme de pensée, un type de connaissance centrale qui se développe en contre-pied d’une connaissance scientifique sécularisée du monde. Puis il étudie cette « mouvance » depuis les origines jusqu’au XXème siècle en déployant les innombrables facettes.

L’auteur identifie cet animal fabuleux à l’Energie tellurique qui anime tout être vivant issu de la Terre. Il présente, dans la tradition ésotérique les diverses représentations de cet être et fait le parallèle entre diverses traditions. Il étudie le rôle qu’il joue dans la formation de la Terre. En fait ce livre se veut un cheminement initiatique, qui doit ramener le lecteur au Point initial ou au Point source. Nombreuses illustrations.

Le constat est sévère : la société moderne confond sacré et psychologique et sacrifie le premier au bénéfice du second. Le temps est loin où toute réalité était à la fois sacrée et profane. L’auteur dénonce la « profanation » dont sont responsables à ses yeux l’humanisme, l’individualisme, la philosophie des lumières et la révolution française. Il indique quelques lieux de la manifestation du sacré encore visibles : la guérison, la médiumnité et il analyse la place du sacré dans l’Eglise. Il puise ses critiques et ses propositions dans le vaste réservoir de la kabbale, de l’alchimie et cite parmi ses auteurs sources, R.Guénon, R.Steiner

Un ouvrage ésotérique qui propose une vision ûà vrai dire confuse- du christianisme primitif dans une perspective syncrétiste où se mêlent taoïsme, et religions de l’ancienne Egypte. Il en déchiffre et compare les symboles fondamentaux à l’aide de la kabbale. Il est regrettable que le plus souvent l’auteur se contente d’affirmer ses interprétations personnelles en accordant peu de crédit à toute autre hypothèse.

Le titre demande précision et définition : certains groupes ont pu connaître un « passage obligé » par le secret, en temps de persécution par exemple. Il consacre ses deux chapitres aux sociétés politiques et aux sociétés initiatiques. Il s’attarde sur ces dernières et aborde à leur propos la question de l’initiation, des rites, des symboles. On trouve de nombreux renseignements sur les sociétés citées : Rose-croix ou carbonari, religions à mystères de l’Antiquité ou Ku-Klux-Klan.