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L’auteur est l’un des pionniers du New Age. Il expose ici sa conception d’une nouvelle conscience planétaire à partir d’une vision autre de notre monde. L’avenir qu’il envisage ne se situe pas dans la ligne de l’histoire actuelle mais il s’agit de l’avènement d’une ère nouvelle, dont la caractéristique dominante est que les hommes prennent conscience des du sacré qui les habite comme il habite tout l’univers. L’auteur évoque ses principales expériences, notamment sa présence à Findhorn, ses expériences mystiques, ses rencontres avec les OVNI. « La civilisation commence dans l’imaginaire. »

On connaît le thème du passage du Poisson au Verseau, du yang au yin, des valeurs masculines dominantes du XXè siècle aux féminines. L’auteur fait ici une analyse plus précise de ce schéma. Et rappelle que de nombreux mythes grecs, indiens, placent la femme l’origine du monde sous ses trois valeurs de féminité, de fécondité et de fertilité. A l’autre bout de la chaîne, à notre époque, elle ne voit pas une substitution de la domination de la femme à celle de l’homme mais le temps de l’alliance entre les sexes. Elle développe ce thème en s’appuyant sur le message contenu dans les deux premiers chapitres de la Genèse.

Ce livre raconte l’histoire et l’évolution de la communauté de Findhorn depuis sa fondation en 1962. par Peter et Eileen Caddy. L’auteur tente de montrer comment elle s’adapte au mieux au monde actuel, lorsque l’ordre économico social semble aller vers l’impasse et s’enliser dans le matérialisme. Ainsi décrit-elle d’abord l’importance dans notre monde de la fondation Findhorn. Puis la vie courante : un mode d’existence spirituel peut être pratique et efficace. Puis vient une série de témoignages : des gens ordinaires, très divers, mais tous considérant la vie comme le chemin qui mène vers un Dieu que nous portons en nous. Enfin quelques perspectives d’avenir. Findhorn poursuit donc dans la voie originelle : la finalité de la vie est dirigée vers l’intérieur. Elle consiste à travailler sur l’ego pour en dégager l’essence, la nature divine.

Ce livre pose la question du discernement chrétien face au Nouvel Age qu’il présente comme « un ensemble de pratiques apparemment hétéroclites mais unifiées par une vision d’humanisation totale », et donc il montre l’invasion progressive dans la vie culturelle, sociale, économique. Après une description de ce nouveau « paradigme, et un rappel de ses antécédents, il décrit quelques-unes de ses expressions, le channelling, les expériences de survieà Les deux derniers chapitres sont réservés l’un à des mises en garde vigoureuses, l’autre au discernement chrétien avec notamment une bonne analyse des critères de l’expérience spirituelle.

Livre « anniversaire » écrit une vingtaine d’années après l’engouement communautaire des années 68. Il présente ûau moins- un double intérêt : celui de faire le point sur les objectifs et la pratique de la vie communautaire. Les chapitres abordent ces questions : l’économie, la fondation, les conflits et leur résolution, l’autorité, les relations et la sexualitéà Et par ailleurs, les auteurs qui ont vécu à Findhorn, et ont fondé eux-mêmes une communauté, connaissent bien ces groupes de l’intérieur : on trouve donc ici des descriptions assez longues de chacune de ces communautés dans lesquelles interviennent les témoignages des participants, avec des renseignements très pratiques.

Ouvrage de référence du mouvement du Nouvel Age. Son succès de best-seller fut décisif pour l’essor du mouvement qui introduisit ses valeurs dans tous les domaines de la société et proposa un processus de transformation des individus en vue d’une mutation planétaire. Il revient à son auteur d’avoir entrepris, à travers une vaste enquête, un relevé des divers éléments du nouveau paradigme et de se effets dans la société, et d’avoir donné une cohérence aux multiples composantes de la nébuleuse.

Une promenade à travers les propositions du Nouvel Age auxquelles l’auteur trouve une parenté du côté de la religion naturelle, du paganisme, des mythes de la nature. Loin de mépriser ce mouvement et sans renoncer au discernement, il invite les chrétiens à découvrir les questions que le Nouvel Age leur pose : de bonnes questions dit-il, puisqu’elles concernent « le sens ». A eux de vérifier leur propre enracinement dans la foi chrétienne. Le livre garde cette allure de promenade en joignant à chaque « galerie » -la santé, l’astrologie, la gnose- les réflexions et les questions qu’il propose aux chrétiens, conviés à revenir à « l’essentiel ».

Un bon instrument de travail pour pénétrer dans la « conception du monde » du Nouvel Age mais l’auteur lui-même précise dans la préface qu’il est important de lire, que ce livre pourrait comporter en sous-titre : « réflexion critique d’un point de vue catholique ». Chaque article, souvent de plusieurs pages, comporte donc une explication et une mise en rapport avec le christianisme dans un esprit de dialogue et de bienveillance. Aux cent mots-clés s’ajoutent trente expressions orientales » en raison des emprunts du Nouvel Age à ces régions.

Les exemples abondent de l’engouement de nos contemporains pour l’étrange. Pour l’expliquer, l’auteur évoque la peur, le besoin de croire, le retour de l’irrationnel. Il s’adresse aux chrétiens : « nous devons être au clair avec ces questions ». Et donc les connaître avant de les juger. Ainsi passe-t-il en revue le paranormal, l’ésotérisme, les possessions, le spiritisme, etc. Il reprend en conclusion trois questions : celle des causes de ces mouvements, celle de leur sens et enfin quelles interpellations adressent-ils au christianisme.

Un petit livre qui tente de répondre aux questions que le nouvel Age pose, notamment au christianisme. L’auteur en raconte l’avènement : non pas une génération spontanée mais un enracinement dans le Moyen Age et un développement jusqu’aujourd’hui. Par ailleurs, le Nouvel Age est un peu « touche-à-tout » puisqu’il emprunte au néo chamanisme, au néo tantrisme, au néo zenà Enfin, exposant les principes spirituels du Nouvel Age : la cosmologie, l’anthropologie, la spiritualité, l’auteur conclut à l’aspect ambigu et incompatible avec le christianisme. Ce qui ne l’empêche pas de recommander aux chrétiens de rester attentifs aux signes que lance le nouvel Age et d’accueillir les personnes qui s’y trouvent engagées.