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Comme l’ouvrage sur le visage de Jésus, dont il constitue une suite, celui-ci trouve son origine dans la lecture des Annales Akashiques auxquelles on accède par "décorporation". Nous voici cette fois, sur les traces de Joseph d’Arimathie et de Marie-Madeleine, en route à travers la Gaule du premier siècle. Il s’agit moins ici d’histoire que d’un récit de voyage, voire d’un reportage dans un pays où "la spiritualité" n’a guère de sens puisque tout est sacré. Et le désir des auteurs n’est pas de faire "revivre" ces personnages dont nous savons bien qu’ils sont morts, mais de nous transmettre l’Energie d’amour qui les habite pour que nous en vivions à notre tour.

Le titre oriente vers la méthode mise en œuvre par les auteurs : un travail de "mémoire" à partir des "annales akashiques". Il ne s’agit pas d’un travail d’histoire mais d’une plongée dans la mémoire visuelle et auditive, au cours de voyages astraux. Ainsi les auteurs se retrouvent-ils dans la société essénienne d’il y a deux mille ans. Jésus à leurs yeux est un maître de la communauté essénienne dont ils décrivent les différentes étapes, de l’initiation à la vie publique. Ils sont témoins de sa mort et de son retour à la vie.

Ce best-seller se présente comme un roman d’aventures, une quête initiatique en neuf étapes à la recherche d’un vieux manuscrit caché au Pérou. Chaque étape est une révélation annonçant la renaissance spirituelle du monde au changement de millénaire. On y retrouve les grands thèmes des quêtes spirituelles : l’élargissement des perspectives historiques, l’énergie, la mystique, les relations. Un autre ouvrage se présente comme la mise en œuvre de chaque révélation hors contexte romanesque. Après explication, une méditation personnelle permet l’appropriation du contenu. Elle est suivie d’exercices pratiques en groupe.

D’après le frère Michel, Jésus lui est apparu quarante fois, en 1974 et ceci à Arès. Il lui dicte son message, que le témoin de ces apparitions, déférent et angoissé, consigne, en dépit de ses interrogations et émotions. Le frère Michel dit avoir subi l’épreuve de « l’embarras » et celle de « la raison » et s’est affronté aux négateurs. Son livre dans sa dernière édition réunit l’évangile reçu à Arès et le livre considéré ici comme un tout indivisible, prophétique et libérateur.

Le bonheur ne se trouve pas dans les innovations techniques et scientifiques les plus sophistiquées. Il faut aller le chercher dans le fondement de nos origines, à savoir le principe de vie du Kototama, que l’auteur japonais identifie au principe de la volonté de vie elle-même. C’est unn principe de connaissance puisque de la connaissance juste dépend l’action juste. Et c’est un principe englobant de toutes les autres traditions, en particulier de la révélation biblique : lorsque Yahvé se démasquera on apercevra derrière lui ce principe de vie. La seule chose qui ait valeur réelle est la vie humaine. Le langage assez ésotérique utilisé dans cet ouvrage n’en facilite pas toujours l’approche.

Cet ouvrage ésotérique se présente comme le fruit d’un travail de projection de la conscience hors du corps physique. Ou comme le compte-rendu d’un voyage astral dans le pays de Shambhalla appelé aussi royaume du Prêtre Jean. Les auteurs souhaitent transmettre au lecteur les messages reçus de la part des Etres réalisés ou ascensionnés qui peuplent le royaume, et leur énergie et le provoquer ainsi à la méditation et à l’amour, seul remède capable de le libérer.

Le projet de l’auteur est d’aborder la question de l’au-delà par un chemin rationnel. Il entend substituer le savoir à la foi, la croyance n’étant pour lui qu’un palliatif à l’ignorance. Dans cette ligne il préfère parler de « principe d’ordre » pour désigner le « dieu » des croyances. Il fait appel aux sciences les plus actuelles, astrophysique, physique quantique, comme aux savoirs les plus traditionnels, en particulier les ésotérismes. Restent pour lui les énigmes de la conscience et de la notion d’infini. Dans une dernière partie, il étudie les mutations sociales et culturelles en cours dans un monde en marche vers l’âge d’or : la politique, l’éducation, la sexualité, la santé.

L’auteur, physicien et initié à la voie hindouiste, propose une vision unifiée de la science occidentale et de la tradition spirituelle orientale. Il n’entend pas « prouver » la réincarnation. Mais replace ce phénomène dans le cadre élargi des états de la conscience humaine qui dépasse de beaucoup l’expérience de nos cinq sens. Ainsi peut-il avoir sa place dans un processus dynamique où une conscience immortelle se révèle dans un être de chairà quand l’infini rejoint le fini. Il appuie son hypothèse sur d’innombrables expériences personnelles (des régressions dans la vie prénatale), sur celles de stagiaires (expériences hors du corps) et sur les croyances tibétaines ou d’anciennes croyances occidentales (druidiques, celtiquesà)