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« La prière est la clef du matin et le verrou du soir » (Gandhi). Il y a plusieurs voies mais elles mènent toutes à une source unique et c’est l’acte de prière, qui rassemble les croyants. Ce livre est composé d’entretien avec des personnalités représentant les religions abrahamiques, mais aussi musulmanes, bouddhiste, hindouiste. Il relève les similitudes et les différences dans la manière de prier le « même Dieu ». Il nous fait aussi pénétrer dans l’univers intime de l’homme, délivrant un message d’espoir, au-delà de la diversité des croyances.

La collection des « petits traités spirituels » dirigée par la communauté des Béatitudes à Cordes a pour vocation d’aider le lecteur à approfondir sa vie de foi et de prière au sein de l’Eglise. Ainsi « l’abandon à la Providence » : faut-il croire à ce que cette manière de vivre implique ou au contraire s’arrêter aux objections qui s’y opposent ? L’auteur présente cette remise à Dieu comme « un art de vivre », la resitue dans la tradition spirituelle et donne quelques conseils pratiques.

Cet ouvrage est le fruit de l’expérience spirituelle d’un moine copte qui passa la plus grande partie de sa vie à prier et à méditer les textes des Pères du Désert. La prière incessante produit un changement personnel essentiel. Dieu agit en nous sans que nous nous en rendions compte. Et le priant constate l’émergence d’un monde nouveau qui n’est plus celui des sens et du moi. Il se laisse perfectionner par la pédagogie de l’Esprit. La prière est une nécessité pour la vie du monde. Chaque aspect de la prière, après un court commentaire, est illustré par des citations des Pères du Désert.

Une « pause » dans le dialogue interreligieux pour mieux comprendre l’autre et ainsi, mieux se comprendre. Le propos se développe toujours à partir d’une question existentielle : ici, celle de la prière. Il débute par une réflexion philosophique, puis par les points de vue de spécialistes des « religions », en fait de cinq grandes traditions, bouddhisme, hindouisme, et les trois religions monothéistes. Collaborent à l’ouvrage des théologiens chrétiens et musulmans, des universitaires. En fin d’ouvrage, deux initiatives intéressantes : une question d’actualité proposée à tous les autres, « les croyants peuvent-ils prier ensemble ? ». Et un forum met en débat les propositions des différents religions et les met en rapport avec les interrogations contemporaines : « lorsqu’on prie, qui prie-t-on ? » le livre est rigoureux. Les points de vue se confrontent sans que l’un d’eux soit érigé en principe par rapport aux autres. Un livre qui fait tomber un certain nombre de préjugés et de jugements simplistes.

L’ouvrage propose des « techniques » et des « formules » pour que la prière devienne partie intégrante de notre vie. Celui qui croit dans le « Principe Curatif » ou dans « La Loi Créatrice Universelle » antérieurs à toute religion découvre cette puissance à l’intérieur de lui-même, peut s’y unir, la laisser accomplir des merveilles dans sa vie : la prière guérit des maladies, fait trouver le conjoint idéal, abandonner les habitudes désordonnées, retrouver du travail. Le livre multiplie les exemples, les témoignages.

Christiane de Chalendar est chrétienne. Elle propose ici de partager l’expérience qu’elle mène avec son mari d’une prière ancrée dans son corps (en position assise, en lotus de préférence). Cette situation de « pose » permet de s’ancrer dans le réel et de faire jouer ses sens (vue, toucher, ouïe) au profit d’une intériorisation : espace disponible où l’esprit est à l’œuvre. Si les bienfaits en sont très personnels, ils sont aussi relationnels.

Présentation d’une méthode d’oraison propre à la tradition carmélitaine. L’auteur fait donc de nombreuses références aux témoins les plus célèbres de cette famille : Thérèse d’Avila, Jean de la Croix, Thérèse de l’Enfant Jésus. Il présente la vie d’oraison comme un cœur à cœur avec Dieu à travers la fidélité quotidienne aux petits riens de l’existence. Ces « petits riens » sont en quelque sorte la pierre de touche, révélateurs, miroirs de la qualité de notre engagement spirituel.

Autour du thème « prier », trois auteurs se font entendre. Le repas d’hospitalité d’Abraham aux trois visiteurs, au chêne de Mambré, symbolise cette rencontre où l’humanité est invitée.Robert Cohen, écrivain et journaliste, enseigne la tradition juive depuis plus de 30 ans, s’inspirant de la Kaballe, du Talmud, de la bible, qui chacune donne une grande importance à la prière, dans une tradition qui sait reconnaître ses limites et respecte l’athée.Cohen va dire comment pour lui la prière est plénitude et dépassement de soi. Renée de Montalembert connaît bien les relations judéo-chrétiennes. Dans le respect des différences, dans le refus du syncrétisme, elle va chercher une fidélité qui soit une ouverture, témoignage à l’unique vérité.Philippe Amanoullah est converti à l’Islam. Il va insister sur l’universalité de la prière : « appelle ton Seigneur là où tu es, tel que tu es » appelle ton Seigneur par le nom que tu voudras, mais sois simple et patient, car c’est lui qui répond de la façon qu’il veut, au moment choisi par luià

Parler aux dieux, n’est-ce pas prier dans une relations, certes inégalitaire, mais n’est-ce pas aussi faire l’expérience radicale de l’altérité dans toutes ses dimensions. « Ce livre offre un panorama complet de l’histoire de la prière dans les grandes cultures humaines. » Il nous initie aux pratiques de communication avec les dieux, à travers 700 prières et une iconographie exceptionnelle.

L’auteur publie ici le travail réalisé dans « l’atelier d’initiation à la vie intérieure » qu’il a mis en œuvre depuis quelques années à l’usage des « recommençant » désireux de revenir à leurs origines chrétiennes, et plus généralement de tous ceux qui aspirent à redécouvrir leur source intérieure. Il prend en compte l’aspiration à une quête spirituelle qui va de pair avec l’épanouissement personnel, la prise en compte de l’affectivité et du corps. Il propose trois étapes dans cette initiation : un travail sur le corps et le souffle, emprunté en partie aux traditions extrême-orientales, la récitation du nom de Jésus ou encore la prière cœur et enfin le discernement des émotions à l’écoute de la parole de Dieu comme l’indique St Ignace. Plus qu’un livre « sur » la vie spirituelle, il s’agit d’un guide qui accompagne par le texte, et par les exercices proposés toute personne désireuse d’un chemin ou d’un retour vers « la source ».