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Ce livre est un recueil de quelques écrits de cette femme au parcours spirituel étonnant. On y trouve les lettres qu’elle écrivit au prêtre qui l’accompagnait et dans lesquelles elle précise sa situation « aux portes de l’Eglise ». Professeur de philosophie brillante, agnostique, voire antireligieuse, elle passe l’essentiel de son existence à militer du côté des pauvres. Sa rencontre avec des religieux va développer chez elle cette attitude spirituelle fondamentale qu’est l’attente de Dieu, entendue pour elle comme « la vigilance du serviteur tendu vers le retour du maître ». Elle meurt d’épuisement à 34 ans en 1943.

L’auteur accueillit chez Gitta MALLASZ dans ses dernière semaines d’existence. Dans ce roman autobiographique, il raconte son parcours et sa rencontre avec un guide, un « éclaireur » qu’il nomme César. C’est le récit d’un itinéraire spirituel, de la quête d’un père, de la révélation d’un secret qui donne du goût à la vie, du sens à la mort, et la certitude que chacun est « attendu ». En somme, la mise en pratique des « dialogues avec l’Ange ».

L’auteur accueillit chez Gitta MALLASZ dans ses dernière semaines d’existence. Dans ce roman autobiographique, il raconte son parcours et sa rencontre avec un guide, un « éclaireur » qu’il nomme César. C’est le récit d’un itinéraire spirituel, de la quête d’un père, de la révélation d’un secret qui donne du goût à la vie, du sens à la mort, et la certitude que chacun est « attendu ». En somme, la mise en pratique des « dialogues avec l’Ange ».

Le livre a la force du témoignage. Le prêtre, un palestinien chrétien, directeur de l’école de Nazareth, rend compte de son quotidien au rythme des événements politiques, des attentats, des élections. Un travail d’éducateur auprès des jeunes arabes musulmans, chrétiens, ou des juifs : il faut apprendre à se connaître, une tâche toujours à recommencer. Travailler l’opinion publique, écouter l’autre pour mieux comprendre sa souffrance et sa peur. Quelques principes simples : rien ne vaut la vie. Aucune croyance ne vaut la mort d’un homme. La violence engendre la violence. Emile Shoufani a pour lui le temps, et l’espérance.

Le livre a la force du témoignage. Le prêtre, un palestinien chrétien, directeur de l’école de Nazareth, rend compte de son quotidien au rythme des événements politiques, des attentats, des élections. Un travail d’éducateur auprès des jeunes arabes musulmans, chrétiens, ou des juifs : il faut apprendre à se connaître, une tâche toujours à recommencer. Travailler l’opinion publique, écouter l’autre pour mieux comprendre sa souffrance et sa peur. Quelques principes simples : rien ne vaut la vie. Aucune croyance ne vaut la mort d’un homme. La violence engendre la violence. Emile Shoufani a pour lui le temps, et l’espérance.

Abbaye Notre-Dame de Boquen

Abbaye Notre-Dame de Boquen

L’auteur, un religieux chrétien relate ici une expérience de vie avec les marginalisés. Pour eux il a créé une association « les compagnons de la nuit », et « la Moquette », un lieu où les sans-abri peuvent trouver des temps et des lieux de loisirs et des propositions culturelles. A cette véritable aventure il mêle des éléments de sa propre histoire. Le lecteur est ainsi invité à partager des moments dramatiques, des moments de joie. Il entendra aussi les cris de révolte de l’auteur qui parle de ses frères rejetés.

Le personnage continue d’intriguer et de fasciner par son étrangeté et sa rareté. Eclaireur, gardien, l’ermite a "un pied sur terre, un autre dans le ciel", pour reprendre l’expression de l’un d’entre eux, qui indique par là même la tension de son statut ! Ce livre est un "récit" et raconte donc au travers d’un certain nombre de thèmes û la solitude, le silence, le combat, le jeûne û les rencontres de l’auteur avec des représentants de l’érémitisme en France. En conclusion, l’auteur situe ces rencontres en continuité et aussi en évolution avec la tradition de l’érémitisme, un mouvement en progression û environ 300 personnes aujourd’hui û et des personnes dont les choix de vie, l’ascèse, la solitude, tiennent compte des évolutions de la modernité.

C’est l’histoire d’un "cheminement vers l’éveil". La vie de l’auteur constituerait un excellent roman. Il ne s’y attarde pas sinon pour souligner les correspondances entre expérience humaine et chemin spirituel. Il parle d’un oignon qu’il faut peler longuement pour découvrir la perle qu’il renferme, de ses innombrables quêtes en tout sens pour découvrir un jour la force, la simplicité de l’éveil. Il parle aussi du long travail de délivrance, de la lutte avec l’ego, de la paix et de la joie retrouvées dans la Présence. C’est le récit d’un homme qui recouvre la liberté au cœur de sa prison.

Un très bon guide pour découvrir l’itinéraire d’Etty Hillesum à travers son journal réapparu en 1985, 40 après sa mort en déportation. L’auteur marque les étapes de ce parcours atypique et les rapproche d’un itinéraire ignacien : la sexualité d’Etty, sa judéité, son goût pour l’écriture, son « agenouillement » et enfin sa découverte d’un Dieu qu’il faut « aider ». Un très bel hymne à la vie qui transperce l’opacité et l’horreur de la persécution nazie.

De culture et de tradition chrétienne dans son enance, l’auteur devient prêtre et religieux à l’âge mûr. Mais entre ces deux étapes il fait un parcours étonnant. En même temps qu’il poursuit sa formation scientifique il découvre la méditation transcendantale, le yoga, le bouddhisme. Le bilan reste globalement négatif ainsi que le suggère le titre. Il n’existe pas de « yoga chrétien», il ne voit pas ce qui dans des religions orientales peut conduire vers le christianisme ou permettre d’approfondir la foi chrétienne. Il s’agit ici d’un livre de mise en garde. En annexe ont trouve la lettre de la Congrégation pour la Doctrine de la foi rappelant la spécificité de la méditation chrétienne et les risques des propositions non chrétiennes.