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Ce numéro de la revue Autrement propose une approche disciplinaire des « souffrances » à propos desquelles les questions restent permanentes : celles de la culpabilité (qu’est-ce que j’ai fait ?) de l’individuation (pourquoi moi ?), du sens. La souffrance reste l’épreuve de nos propres limites. Il ouvre aussi l’horizon sur des perspectives d’avenir, fantasmes ou réalités à propos d’un monde sans souffrance. Il met en cause la dualité corps-epsrit. Il évoque enfin « la rencontre » du malade et de « l’autre ». Médecins, philosophes, sociologues collaborent à cet ouvrage de réflexion et s’interrogent sur les innombrables sens que nous donnons à « la souffrance ».

Un ouvrage qui prend l’inquiétude « à bras le corps ». Il ne s’agit pas de la supprimer. C’est un signal d’alarme fort utile. Mais lorsqu’elle dépasse ce rôle, elle fait perdre du temps, et plus encore elle fait souffrir la personne et ses proches et entraîne des problèmes de santé. L’auteur aide à comprendre les divers types d’inquiétude et leurs causes ûy compris héréditaires. Et il indique dans une 3ème partie, de nombreux moyens d’y faire face, allant des « trucs » aux dernières découvertes médicales qui se révèlent efficaces.

La recherche de l’auteur s’inscrit dans la perspective de l’avènement du Verseau. Son expérience personnelle de médecin lui fait parcourir un chemin depuis la pratique traditionnelle jusqu’à l’homéopathie puis la prise en compte des courants énergétiques. La maladie, de la plus bénigne à la plus grave, est à considérer dans une perspective "holistique" et comme un signal de déséquilibre que le corps adresse à la personne. Il reprend à son compte le mythe indien d’un paradis perdu, de la relation entre tous les êtres et de l’harmonie de la nature. La voie de la guérison passe non pas par la mutilation de l’organisme mais par une bonne utilisation de l’Energie universelle. Une invitation à passer de l’ignorance (l’homme cancer) à la connaissance (l’homme Dieu).

La question de la guérison est ici largement déployée par un auteur chrétien à l’aide de la théologie, de la philosophie, des sciences humaines et de recours à l’Ecriture sainte. Il réfléchit sur la complexité des relations entre guérison et maladie, souffrance et santé, sur les transitions entre ces états. Il revient sur des idées trop vite admises : la santé ne se réduit pas au silence des organes. Elle n’est pas évidence de la vie mais merveille vulnérable. La guérison n’est pas retour à l’état antérieur mais signe d’une vie plus vivante. Il s’interroge sur la question qui traverse l’Evangile : le pouvoir comme le devoir de guérir apparaissent toujours supérieurs à la loi. Un très beau livre.

Le parcours personnel de l’auteur donne du poids à cet ouvrage : études de théologie, d’ethnologie, longs séjours en Afrique subsaharienne, travail sur les « communautés de base » chrétiennes comparées aux Eglises ou sectes afro chrétiennes, découvertes des quêtes spirituelles du Nouvel Age, expérience d’accompagnement spirituel. Les questions posées sont partagées par bon nombre de nos contemporains : faut-il souffrir pour obtenir le salut ? Peut-on parler d’un salut qui n’engloberait pas toute la personne y compris dans sa corporéité ? Mais peut-on parler d’une santé sans faire référence à ce qui donne sens et goût à la vie ? L’auteur resitue ces débats à travers des cultures différentes, consacre un chapitre à la place de l’Esprit Saint dans la guérison et un autre à l’attitude de Jésus devant la maladie et la guérison.

Ce livre a connu un grand succès en Amérique du Nord. La « méthode Simonton » part d’un postulat encore étranger à la mentalité française : dire au malade la vérité sur son état, c’est lui donner une arme supplémentaire pour la vaincre. Elle renouvelle le vieux principe de l’effet Pygmalion : la confiance que le malade accorde à l’efficacité du traitement accroît les chances de sa guérison. Il ne s’agit pas seulement de bonnes paroles mais d’une méthode qui suppose des techniques psychologiques éprouvées. Elle s’appuie sur trois principes : la réalisation automatique des prédictions, la relation entre stress et cancer, la prise en main active de soi-même. Le livre développe ces aspects, multiplie les exemples et propose quelques exercices pratiques.

Vous ne soupçonnez pas tout ce que votre cerveau peut faire ! Dans ce livre unique, fruit d'enquêtes réalisées dans le monde entier, Norman Doidge montre ce que nous savons aujourd'hui des capacités surprenantes de notre cerveau. Vous découvrirez un homme rendu aveugle à la suite d'une maladie auto-immune qui recouvre la vue en méditant ; un enfant souffrant de retard intellectuel apprendre d'un seul coup à parler en écoutant de la musique... Un livre plein d'espérance devenu une référence dans le monde entier. Norman DOIDGE est psychiatre, psychanalyste et chercheur à l'université Columbia, à New York.

Ouvrage collectif, centré sur les médecines alternatives, dirigé par Philippe Wallon, médecin psychiatre à l’INSERM, ce livre embrasse des champs divers. Il est préfacé par Eric de Rosny, jésuite engagé dans l’art spirituel de la guérison.Les différents auteurs ont tous en commun une approche globale de l’être, où psychologique et corporel sont liés. Chacun est responsable de ses opinions et n’engage que lui dans ses articles.Ceux-ci concernent le chamanisme, le magnétisme, les différentes approches de relaxation, mais aussi les miracles, la sorcellerie ; médecine et spiritualité font ici bon ménage. Respecter l’interaction monde intérieur et monde extérieur permet d’approcher un mode de guérison différent, où l’âme et le corps sont subtilement reliés.Thèmes abordés : médecine technique, médecine traditionnelle, médecine alternative,médecine sacrée, médecine secrète, médecine cosmique, voyance, feu, pouvoir, danse, mort, magnétisme, djins, ethnopsychiatrie, miracles, guérisons, prière, exorcisme, magie, sorcières, médiums, chamanisme, inconscient, sophrologie, respiration holotropique, états de conscience.