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Voulez-vous faire des expériences ? « Courir dans un cimetière », « téléphoner au hasard », « marcher dans le noir » ? L’auteur vous en propose 101 de cet acabit. Non, ce livre n’est pas un canular : mais plutôt un essai plein d’humour, qui prend le parti de dire des choses sérieuses sans se prendre au sérieux. A partir de situations banales, le philosophe fait un pas de côté, change son angle de vue, retrouve quelque chose d’essentiel sous l’apparente légèreté. Une façon de valoriser l’instant présent et de nous laisser percevoir que rien n’est banal.

L’auteur répond à la question : "Qu’est-ce qui différencie l’homme de l’animal ?" en trois moments. Il décrit "le propre" de l’homme, sa réalisation idéale. Puis "le propre et l’impropre", les aléas du parcours, les difficultés de la construction, les risques d’impasses. Enfin il s’attache à l’impropre : la menace suprême est liée à la composante majeure de la personne, à avoir son besoin religieux de transcendance. Le plan suit de près la poursuite de cet objectif. Tout est fait pour que le lecteur suive aisément le raisonnement, sans sacrifier au simplisme. Introduction pour chaque partie, petits tableaux récapitulatifs, paragraphes courts et ciblés : tout cela permet une appropriation et un approfondissement par le lecteur.

Parce que son voisin le salue en lui disant « comment vont les choses ? » l’auteur, chercheur en philosophie au CNRS, va regarder les choses qui nous entourent « autrement », avec humour, et attention. Un petit catalogue des choses qui nous entourent, impliquant l’individu bien davantage que nous ne le pensons.

L’auteur, qui a raconté dans un autre livre son retour à la foi chrétienne, expose ici sa difficulté de croire à l’espérance. "Je n’ai pas aimé l’espérance". Une vertu difficile en ces temps de crise, de déclin des idéologies, lorsque tout incite au repli sur soi et sur l’instant présent, et rend méfiant vis-à-vis de tout engagement. Une vertu nécessaire quand le temps fait son œuvre et que l’on ne peut feindre d’ignorer la proximité de la mort. L’auteur nous parle d’une espérance qui ouvre l’avenir.

Avec "Hors sujet", l’auteur revient et approfondit sa réflexion sur le noyau dur de sa philosophie : la relation à l’Autre. Méditation superbe qui entraîne vers l’analyse des Droits de l’homme et droit d’autrui, une approche singulière du Langage quotidien et de la rhétorique sans éloquence, ou encore de la Transcendance des mots. En chemin, le philosophe retrouve la trace de ceux auprès desquels il a fortifié sa propre pensée ûMerleau-Ponty, Jankélévitch, Leiris, mais aussi Martin Buber, Franz Rosenzweig ou Jean Wahl. Une magistrale leçon de philosophie.

Livre reportage sur l’univers extérieur et intérieur des exclus : détenus de la prison de Loos les Lille, clochards et marginaux qui fréquentent la communauté des dominicains et partagent la vie de Philippe Maillard. Au cours de ce livre, qui retrace en même temps le parcours du père Maillard, on découvre sa passion pour les plus démunis, son travail avec ATD quart monde, et d’autres associations.Regard sur l’aide possible à apporter aux plus pauvres, à condition de ne pas faire le travail à leur place, à condition de leur laisser la parole, une parole qui dérange autant les politiques que l’Eglise. Travail d’aide qui ne demande que de petits moyens, en commençant par l’aide scolaire, les enfants étant le plus souvent dans des conditions extrêmement précaires. Travail associatif nécessaire, du fait qu’il faut des bénévoles pour accompagner les démunis qui par exemple ne supportent pas la solitude. Ils peuvent quitter un logement, seulement pour pouvoir retrouver leurs copains.Mais de toutes façon, aucune aide ne peut être apportée sans que le cœur des gens n’ait été touché.Tout le travail commencé auprès des détenus est également évoqué, avec la participation nécessaire de l’administration ; Constat d’espérance, mais où les bonnes volontés restent mobilisées pour que les changements soient possibles.

Cet ouvrage est la transcription d’un cours dispensé en Première Supérieure en 2000-2001. Il peut intéresser, outre les étudiants et les candidats aux concours, tous ceux qui veulent prendre la mesure de l’effort de la raison humaine pour répondre, avec ses seules ressources, à son plus grand défi.

Un livre qui vient en aide à toute personne qui vit douloureusement un sentiment de culpabilité vis-à-vis de ses proches. Il se sent coupable de ne pouvoir rendre à leurs attentes, de ne pouvoir régler les problèmes des autres. Et du coup, sa vie psychique est perturbée par des conduites d’échec et d’autopunition permanente. Comment remonter à l’origine de ces désordres ? La sécurité est la condition indispensable pour que la personne prenne en mains, « maîtrise » sa propre vie psychique et se reconnaisse digne d’être aimée : la théorie s’inspire ici de Maslow et de Rogers. Elle est illustrée par une dizaine d’étude de cas. Et les auteurs avec bon sens, précisent que la lecture de ce livre fort intéressant, ne dispense pas les victimes du sentiment de culpabilité d’un travail sur eux-mêmes long et difficile.