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C’est à partir d’une pratique thérapeutique, celle du « rêve éveillé libre » initiée par Robert Desoille, que l’auteur présente ce dictionnaire. Chaque image, comprise au sens le plus large, olfactive aussi bien que visuelle, croise une réalité tangible avec le champ des contenus inconscients, symboliques, exploré systématiquement à partir des « rêves » de centaines de patients. Et par ailleurs, l’image s’interprète dans l’ensemble d’une « chaîne » et non seulement par elle-même. Ce premier volume d’une série de quatre, étudie les couleurs, les métaux, les minéraux, les végétaux et les animaux.

Une source d’information et un outil de travail indispensable. Les auteurs proposent 450 notices signalétiques et 900 références à propos des groupes énumérés dans le sous-titre de l’ouvrage. Mais ils indiquent eux-mêmes les limites de l’entreprise : la multiplication des groupes et leurs évolutions constantes entraînant notamment des changements de dénominations. Un système d’index, de repères à l’intérieur des notices permet de faire des recoupements entre les groupes.

Un ouvrage qui répond au retour en force de l’imagination, et donc des symboles qui sont au cœur de la vie imaginative, dans la culture occidentale. Il offre un inventaire de l’imaginaire symbolique. On retrouve ces symboles partout autour de nous, aussi bien dans les sciences que dans les religions, dans nos rêves que dans la publicité. Dans une longue et intéressante introduction, les auteurs montrent qu’ils ne sont pas dupes de la difficulté de l’entreprise : à dire vrai, le symbole échappe à toute définition et les mots sont impuissants à le décrire. Et par ailleurs, ils ont dû renoncer à toute classification ou tentative de typologie, s’en tenant à l’ordre alphabétique. Ceci dit, ce livre est un dictionnaire d’utilisation fort large et très utile.

Deuxième volume d’un ensemble de quatre, cet ouvrage entend répondre à la nécessité d’interpréter la prolifération de symboles dans tous les domaines de la vie courante, symboles qui trouvent en nous un écho comme s’ils nous habitaient. Il s’agit donc, à travers les nombreuses rubriques, d’un décryptage qui nous fait voyager à travers les religions, les pays, les âges. On y trouve d’innombrables renseignements.

De fait, une façon de "dire Dieu" assez déroutante ! Partant de quelques présupposés û Dieu appartient à tous et pas seulement aux savants, c’est une question pour tous, on n’est pas obligé d’en parler de façon grave, sérieuse et ennuyeuse û les auteurs illustrent les centaines de rubriques de leur dictionnaire par des citations d’auteurs, hommes et femmes, de toutes croyances et sans croyance. Un joyeux pêle-mêle qui voudrait parvenir à libérer le Dieu de la

De fait, une façon de "dire Dieu" assez déroutante ! Partant de quelques présupposés û Dieu appartient à tous et pas seulement aux savants, c’est une question pour tous, on n’est pas obligé d’en parler de façon grave, sérieuse et ennuyeuse û les auteurs illustrent les centaines de rubriques de leur dictionnaire par des citations d’auteurs, hommes et femmes, de toutes croyances et sans croyance. Un joyeux pêle-mêle qui voudrait parvenir à libérer le Dieu de la

Pasteur protestant, Bonhoeffer mènera un combat politique contre le nazisme. Ses lettres écrites durant sa captivité avant d’être exécuté, puis réunies constituent un ouvrage intitulé « Résistance et Soumission ». L’auteur analyse ce passage du ministère pastoral au combat politique, et l’itinéraire de cet homme qui lié à une tradition chrétienne se projette dans un avenir qu’il pressent non-religieux. De nombreuses questions fondamentales découlent de cette perspective prophétique : comment le Christ peut-il devenir aussi le Seigneur des non-religieux ? Quelle peut être la place d’une Eglise dans un monde non-religieux ? Et qu’en sera-t-il du rôle des chrétiens, qu’est-ce qu’un monde sans religion, et quelle bonne nouvelle peut-on encore adresser à un monde émancipé ? Les questions restent d’une brûlante actualité.

Régis Debray, professeur de philosophie étudie dans une perspective historique l’évolution du visage de Dieu dans l’esprit des hommes : Dieu de punition et de toute puissance, Dieu de consolation et d’intimité, grand horlogerà Un livre cherchant à éclairer l’histoire de l’Eternel et celle de l’Occident, pour nous éclairer nous-mêmes.

Odon Vallet, docteur en droit et en sciences religieuses, est-il un « pharisien libéré » parce qu’il décrypte les métamorphoses du religieux, du spirituel, présent parmi nous ? Et ce avec un humour qui donne un éclairage particulier à ce tableau des mœurs contemporaines. En réalité, l’auteur invite le lecteur à retrouver une sagesse cachée parmi les formalismes en tout genre et à retrouver une cohérence aux accents bibliques. Dieu a certainement une nouvelle adresse.

A propos d’une question actuelle, le rapport entre le monothéisme et la violence et la guerre, l’auteur élabore sa recherche à partir d’un « détour serein par les Ecritures millénaires ». Occasion pour lui de relever des approches différentes dans les livres saints à propos de la faute originelle, du premier meurtre, de la guerre ou jihad, de la violence et du sacré, de la notion et du rôle de la victime. Il constate que la mondialisation arrachant les personnes à leurs milieux culturels d’origine les rend encore plus seuls et plus vulnérables face à la violence. Et il se demande si la contradiction entre la prétention à l’universalité de chaque monothéisme et leur succession dans le temps n’est pas la vraie cause des conflits entre les croyants. Invitation pour chacun des monothéismes à rester ouvert aux deux autres.

La révolution en question, c’est la prise de conscience par tout croyant que "sa" religion repose comme les autres sur un mythe fondateur, qui n’est ni meilleur, ni supérieur aux autres. Les formes religieuses perdent leur caractère d’absolu pour rester des portes toujours ouvertes, comme d’autres, sur la dimension intérieure de l’être. Après cette longue ouverture où l’auteur envisage la profonde transformation du dialogue interreligieux, il évoque dans chaque chapitre un aspect du trésor religieux à partir d’exemples variés dans le temps et le monde : le Talmud, Massignon et le Coran, Henri le Saux et l’Orient, Thomas Merton. L’amour dont les religions se réclament n’a pas besoin de comparaison.