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Longue enquête sur l’existence et l’activité des anges gardiens. L’auteur accumule les récits d’expériences dont il eu connaissance : voix, coïncidences étranges, visions, récits des expériences proches de la mort. Il joint au dossier les témoignages des mystiques, des stigmatisés, des visionnaires. Mais aucun de ces « signes » ne dispense de la foi nécessaire dans la présence de l’ange gardien.

Nasio est psychiatre, psychanalyste. Il sait rendre accessible au non spécialiste des notions complexes. Il a écrit sur Lacan et Freud et parle ici de ce qu’il appelle les 7 concepts cruciaux de la psychanalyse : castration, forclusion, narcissisme, phallus, surmoi, identification, sublimation.Il reconnaît que le développement de la psychanalyse ne permet pas de fixer ces concepts de façon univoque, et laisse une signification contextuelle. Toutefois la démarche originale est de tenter de retrouver la nécessité du concept, et de sa pertinence clinique.Pour la castration, il s’agit au prix de l’angoisse de renoncer à la toute puissance en reconnaissant la différence des sexes, expérience renouvelée dans toute la vie adulte.La forclusion est un concept utile dans l’analyse de certains désordres psychanalytiques, c’est le nom donné au défaut d’inscription dans l’inconscient de la castration.Pour le phallus, il ne s’agit pas de l’organe en lui-même (pénis) mais de la représentation construite sur cette partie anatomique. Le narcissisme est un stade normal de l’évolution de la libido, cette énergie sexuelle qui investit les objets. Primaire et partiel, il contribue à la formation de l’image du moi, mais deviendra pathologique lorsque la libido aura cessé de circuler, le moi accumulant toute la libido qui va y stagner. Nasio pose la sublimation comme le moyen de transformer et d’élever l’énergie des forces sexuelles en les convertissant en force créatrice et positive, ou d’atténuer l’intensité excessive de ces forces.Le concept d’identification joue, pour Freud, entre 2 individus, mais au niveau inconscient,non dans l’espace tridimensionnel, et seules ses manifestations en diront quelque chose. Pour Lacan, l’identification signifie engendrement à partir d’un objet. Le concept de surmoi est cette autorité parentale intériorisée que le sujet s’impose à lui-même. Ce livre est d’accès facile, intéressant dans ses comparaisons entre les conceptions de Freud et Lacan.

La qualité de l’auteur que son histoire et sa formation rattachent à l’Inde autant qu’à l’Europe, et de celle qui mène les entretiens, Gwendoline Jarczyk, philosophe et spécialiste de maître Eckhart, donnent beaucoup de prix à ce livre. L’auteur y développe sa conception du « cosmothéandrisme » où l’homme se tient à la charnière de Dieu et du cosmos. Et tout en refusant de relativiser sa foi chrétienne, il nous invite à revisiter des questions fondamentales en christianisme : les Ecritures, la Trinité, la personne de Jésus, le dialogue, la science.

La qualité de l’auteur que son histoire et sa formation rattachent à l’Inde autant qu’à l’Europe, et de celle qui mène les entretiens, Gwendoline Jarczyk, philosophe et spécialiste de maître Eckhart, donnent beaucoup de prix à ce livre. L’auteur y développe sa conception du « cosmothéandrisme » où l’homme se tient à la charnière de Dieu et du cosmos. Et tout en refusant de relativiser sa foi chrétienne, il nous invite à revisiter des questions fondamentales en christianisme : les Ecritures, la Trinité, la personne de Jésus, le dialogue, la science.

L’auteur, journaliste, livre ici le contenu de ses rencontres : dix personnes, dix chercheurs en quête d’absolu, d’une qualité spirituelle évidente, racontent leurs itinéraires dans la mouvance du Nouvel Age. Toutes ont été déçues par l’Eglise de leur culture d’origine. « Les chercheurs de Dieu ne vont plus à l’Eglise ». Et pourtant, sur leur chemin, ils rencontrent des communautés «nouvelles» ou «charismatiques» qui les aident à franchir une étape dans leur quête de Dieu. En fin de livre, un évêque demande aux chrétiens d’accueillir et de tenter de comprendre la profondeur et l’importance de questions qui leur sont adressées par ces personnes

L’ouvrage rassemble les textes d’un cycle de conférences du centre Sèvres, département d’éthique, à l’automne 2003.Il s’agit de voir comment, par leur absolutisme, les religions sont sources de violence, mais comme aussi leurs doctrines de douceur et de bonté peuvent être source de paix. Huit spécialistes de religions différentes : Bouddhisme, Christianisme, Islam, Judaïsme, font entendre la voix des religions sur ces questions de paix et de violence. Souci de compréhension mutuelle, comparaison aussi, et retour aux textes fondateurs lorsque cela est nécessaire.Un livre qui contribue aux débats et au discernement dans les situations parfois difficiles, voire conflictuelles, que nous rencontrons aujourd’hui.

Pema Chödrön, moniale bouddhiste, a dirigé l’abbaye de Gampo au Canada. Son enseignement est simple et direct. Nous évoluons, explique-t-elle, dans le « samsara » (tendance à chercher le plaisir et à éviter la douleur), au lieu de nous ouvrir au monde et de commencer le voyage aventureux du guerrier.Ce voyage est solitaire, mais il nous apprend la vie, la vraie au-delà des incertitudes. Dire oui à la vie et se réconcilier avec soi-même et le monde, tel est son message.Ce livre est une aide pour ceux qui traversent des moments difficiles et qui s’engagent dans l’expérience de vivre l’accueil de chacune des situations de la vie.

Les textes groupés dans ce volume appartiennent à la dernière période de l’œuvre de M. Klein. « Envie et gratitude » date de 1957. Les 4 articles suivants, réunis sous le titre « our adult world and other essays » ont été publiés juste après sa mort. Ils donnent un aperçu général des théories de M. Klein concernant tant l’influence du développement infantile de solitude et le concept d’identification projective. Enfin, suit un commentaire sur « l’Orestie » (1963) soulignant l’importance de la formation des symboles à tous les stades de la vie.

Voici un livre témoin d’une étape importante dans l’histoire de la « mission » et de l’interreligieux. Il est l’œuvre d’un moine bénédictin et d’un prêtre dont l’objectif est d’adapter le christianisme au milieu indien, en recherchant ce qu’il a de meilleur dans le mode de vie ascétique de l’Inde. Il s’agit toujours de présenter la « pure » doctrine d’un christianisme qui est aussi indien qu’il est grec, romain ou juif. Dans ce même esprit, le projet d’ashram chrétien de ces deux « swamis », entend respecter le génie bénédictin tout en restant ouvert aux nécessaires adaptations culturelles possibles.

A partir et autour d’un questionnaire très développé et envoyé à des personnalités intéressées par la question religieuse, une bonne vingtaine d’auteurs participent à ce numéro qui prend à bras le corps la question religieuse de cette fin de siècle. Les articles s’organisent autour de trois pôles : le recul des confessions et le triomphe des religions, les héritages du christianisme, et recommencements. Dans cette dernière partie se regroupent des études sur « le retour de Dieu, une église en construction à Paris, la relecture de la tradition à partir de la Shoah, la rencontre de la religion dans ce contexte nouveau et de la démocratie.

Maître zen respecté au Japon, il s'installe à San Francisco et fonde le groupe de méditation Zen Center qui a essaimé en 7 centres. C'était l'un des plus influents maîtres zen de nos jours. Livre d'entretiens en Californie.

Les sentiers initiatiques vers le transcendant