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Un petit livre humoristique qui permet de suivre l’ours sur le chemin de la libération. Il s’agit d’un bouddhisme pour les ours ou ceux qui leur ressemblent, tous hommes ou bêtes de bonne volonté, bourrus et sensibles.

La psychanalyse est une thérapeutique des maladies mentales, le zen est une voie qui mène à la libération. Et comme l’écrit Erich Fromm, « chacun de ces deux systèmes est l’expression typique d’un mode de pensée oriental et occidental ». Les trois essais composant ce livre ont pour origine un séminaire sur le bouddhisme et la psychanalyse. Ils nous décrivent les caractéristiques constitutives des deux traditions. Deux méthodes permettent l’éveil du sujet à lui-même, mais surtout au monde; par l’une ou l’autre de ces voies, l’homme peut espérer avoir une existence accomplie.

L’auteur s’insurge contre l’idée courante que l’on se fait de Jung, notamment en France : le fils dégénéré en révolte contre son père en psychanalyse, Freud. Elle y voit au contraire un précurseur, celui qui pressent que la tâche essentielle que l’homme doit faire en ces temps, est celle de l’accomplissement. Etre soi-même n’est pas un donné, mais une tâche. Jung est aussi celui qui privilégie le temps de l’intériorité, et qui ouvre le vaste champ du symbolisme religieux. Bref, il suffit d’arpenter "les galeries du nouvel Age" pour le rencontrer à de nombreux carrefours. Pour tous ces chercheurs de spirituel comme pour Jung, la question névralgique est celle du sens de la vie. Ce livre est une très bonne initiation à la connaissance de Jung.

Cette revue de vie spirituelle et de théologie Ensemble d’articles et de conférences autour du thème, occasion d’une réflexion approfondie sur « croire et connaître », expérience et foi », théologie et ascèse. On trouve aussi dans ce numéro un certain nombre de témoignages, ainsi qu’un article d’un moine du mont Athos « comment retrouver la grâce ? »

La question est posée dans une tradition qui répugne à cette perspective, fascinée plutôt par la triste conviction réformatrice de l’homme « né dans le péché, enclin au mal ». Si Calvin est mystique, ce n’est pas dans la perte de soi dans le Divin mais plutôt dans la participation de l’homme à la vie et à l’œuvre du Christ. Calvin est mystique parce qu’il invite l’homme à l’aventure de la divinisation par le Christ. Une conception qui nous éloigne du pessimisme que l’on attribue par habitude à la tradition réformée.

Récit des voyages d’un jeune Français en Inde allant de maître en maître. Sa « quête » spirituelle sincère n’empêche pas chez lui la lucidité, et le sens critique. De sorte que les tableaux qu’il trace suite à ses rencontres comportent ombres et lumières. Les diverses parties de ce journal passionnant soulignent bien le sens de la démarche : « à la recherche d’un maître », « soumission et révolte », discrimination et délivrance », chacun de ces termes recouvrant, descriptions, enseignements, pratiques, découvertesà et regard critique.

Lilian TOO, diplômée de Hardvard et l’auteur de best- sellers sur le Feng Shui, est éditeur en Malaisie après avoir été présidente d’une banque d’Asie du Sud Est.Le Feng Shui, science traditionnelle chinoise vieille de 4000 ans a pour dessein de promouvoir santé, richesse et bonheur en maîtrisant les énergies positives « les Chi » de notre environnement.Ici c’est de vie professionnelle qu’il s’agit, pour améliorer ses perspectives de pouvoir et d’influence, (davantage que sa situation financière) en agissant sur son environnement. Les personnes qui travaillent dans le cadre d’une hiérarchie ou d’une organisation sont davantage concernées.Ce livre va répertorier les principaux instruments du Feng Shui et les symboles de la réussite professionnelle, montrer comment « énergiser » ses capacités en utilisant les connaissances du Feng shui concernant les influences des éléments, de l’orientation, du temps, etc.

La revue vise un public et des objectifs bien précis. Dans ce numéro, elle prend en compte une situation nouvelle : celle de la catéchèse « traditionnelle » aux prises avec le développement des croyances « irrationnelles ». Après quelques précisions nécessaires pour se retrouver dans cette « nébuleuse », une partie centrale du dossier replace la question dans un contexte historique et théologique : « qu’est-ce que croire ? » Enfin sont prises en compte des situations pastorales inédites autour de la demande sacramentelle par exemple, ou des questions que les enfants se posent ou entendent.

Le numéro est centré sur la rencontre, devenue banale et quotidienne des chrétiens avec des personnes se réclament d’autres religions ou courants spirituels. Et sur les conséquences de ce décentrage du christianisme en France. La revue aborde donc des questions traditionnelles, mais renouvelées par le contexte pluri-culturel et pluri-religieux dans lequel elles sont posées, soit par rapport à des grandes religions instituées, soit par rapport à des nouvelle sagesses.