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Echanges entre des philosophes, des religieux, des psychanalystes, des historiens des religions, des scientifiques, des médecins et des professeurs de Yoga

Une dizaine d’articles développent le thème de l’ambiguïté de la croyance. D’une part elle donne sens au réel, elle permet un devenir. Mais par ailleurs, devenue certitude ou conviction, elle tourne vite au fanatisme et empêche l’homme d’avoir prise sur son propre destin. Ici le terme croyance n’est pas réservé au seul domaine religieux. Il touche la politique et même les domaines qu’on imaginerait plus protégés de ces déviances : qu’est-ce que le scientisme par exemple sinon l’une de ces certitudes destructrices ? Et les auteurs dénoncent aussi cette même perversion à l’intérieur du domaine des sciences humaines et de la psychanalyse notamment

Ce petit recueil est l’œuvre d’un poète afghan assassiné en 1988. Il s’intéressait au soufisme qu’il dépeint comme une expérience intime de l’approche de Dieu. A chacun de trouver sa propre voie, en se soumettant au temps, et en travaillant sans relâche sur lui-même. La vraie révolution est d’abord intérieure. Le rire, considéré par les dévots comme une manifestation incongrue, voire perverse, joue ici le rôle de « fluide spirituel », et fait passer le courant entre le divin et les hommes. Le rire soufi n’est jamais loin du paradoxe.

Une vingtaine de théologiens contribuent à cet ouvrage qui traite de la désaffection de nos contemporains à l’égard des rites traditionnels dans les Eglises et qui inventent de nouveaux rites. La « crise » provient de la dissociation progressive entre les quatre éléments constitutifs du rite : dissociation entre le récit ou mythe fondateur, et le symbole d’une part. Et valorisation de la demande individuelle aux dépens du lien social d’autre part. Après une présentation de « l’état des lieux », les questions posées à la théologie pratique, vient une série d’analyses de défis posés par la société civile : rites séculiers, rites et mort, rites et pouvoirà Ces réflexions encouragent la recherche pour continuer la diffusion du « message ».

L’auteur, avant la solitude du mont Athos, a déjà parcouru un long chemin. Artiste, il cherche à pénétrer au cœur de l’éternité divine par la contemplation de la nature. Un passage par les mystiques orientales lui fait approfondir sa conception de la transcendance. Mais c’est la prière, difficile, continue, qui est le grand œuvre de sa vie. Par elle, il veut parvenir, à la vraie connaissance de Dieu. Car Dieu est présence et il se manifeste en chacun de nous. Devenir une personne c’est se conformer à l’image et à la ressemblance de Dieu. A l’école du starets Silouane dont il diffusera l’enseignement, il entreprend un travail de déification.

La réflexion de ce théologien orthodoxe part d’un constat : en dépit de la tradition biblique, l’Eglise catholique dès les premiers siècles n’a pas su donner sa vraie place à la sexualité. Sur ce point, l’orthodoxie marque un écart par rapport à Rome, en redonnant un sens spirituel à « l’éros sans nier pour autant ses impasses : quand l’homme se sépare de Dieu, comment la rencontre homme-femme pourrait-elle se faire dans la paix ? Cette étude présente une anthropologie fondée sur la Bible, s’attache à la signification du célibat monastique, à celle du mariage sacrement de l’amour dans tous ses aspects, sexualité, chasteté, institution. Une réflexion qui tient compte des personnes, de leur évolution sans pour autant tout permettre. Elle souligne notamment la gravité de l’avortement

Le christianisme va-t-il être fossilisé par la déferlante des nouvelles religions et finir par disparaître ? Les auteurs de ce livre ne le croient pas bien sûr, à condition d’opérer un retour aux origines de la tradition chrétienne et d’y retrouver le Christ et les Apôtres. Ils présentent le fond commun d’une tradition millénaire : une expérience concrète de Dieu, un chemin de sagesse et de sainteté encore bien conservé dans la tradition orthodoxe. De façon pédagogique chaque chapitre constituer une approche de l’unique réalité. Un retour aux sources à travers la méditation, la prière de Jésus, la lecture de la Bible, la louange, la pratique des sacrements, l’icône.