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L’un est théologien protestant, l’autre a travaillé chez IBM. Cette étude est la version remaniée d’un rapport présenté au Conseil national de l’Eglise réformée de France en 2002. Pédagogique dans sa première partie : utilisation d’Internet, Internet dans le paysage contemporain, elle devient critique dans la seconde : l’annonce de l’Evangile peut-elle profiter de l’abolition des frontières proposée par Internet ? Le rapprochement des internautes marque-t-il l’aube d’une nouvelle fraternité, ou celle d’une confusion mortelle des discours. Le Web serait alors la nouvelle tour de Babel. Un annuaire de 150 sites Internet complète utilement l’ouvrage

La sociologie religieuse se donne ici pour objet de « faire le point » sur le débat en cours : peut-on évoquer simultanément la perte du christianisme et le retour du religion, ou encore perte de la religion et retour du sacré ? L’auteur analyse successivement la perte religieuse, puis la résistance ou la résurgence de la religion face à la rationalité moderne. Elle évalue enfin le rapport des institutions religieuses au monde moderne.

La sociologie religieuse se donne ici pour objet de « faire le point » sur le débat en cours : peut-on évoquer simultanément la perte du christianisme et le retour du religion, ou encore perte de la religion et retour du sacré ? L’auteur analyse successivement la perte religieuse, puis la résistance ou la résurgence de la religion face à la rationalité moderne. Elle évalue enfin le rapport des institutions religieuses au monde moderne.

Bien que l’auteur s’en défende, ce livre est une étude sociologique de la France religieuse, prolongée il est vrai par des perspectives pastorales. Le tableau est sévère : comment peut-on « croire » sans « pratiquer » c’est-à-dire poser des actes qui témoignent de la foi ? L’érosion du catholicisme apparaît incontestable laissant la place libre à un néo paganisme allié par endroit à une extrême roite politique. Le livre se termine par une note d’espérance qui correspond aux événements contemporains à la parution du livre : journées mondiales de la jeunesse en 1997, coupe du monde de football en 1998.

Ce grand maître indien attire l’attention du lecteur sur le contraste que chacun peut ressentir entre une civilisation matérielle de plus en plus perfectionnée et qui pourtant laisse la plupart d’entre nous dans l’insatisfaction. Ce fossé entre la « réussite » du monde moderne et le désarroi personnel vient de ce que « l’intérieur » a été négligé et que l’on a oublié que c’est l’intérieur qui dirige l’extérieur. Il propose donc une méthode de méditation « sans objet » dans la tradition hindouiste. Il en explique très clairement la mise en œuvre -une méditation ne s’improvise pas-, les étapes, les conditions. L’intérêt du livre réside dans les nombreux conseils pratiques qu’il donne et dans le lien constant qu’il fait entre la vie quotidienne et la pratique méditative.

Janine TAVERNIER a été longtemps présidente de l’Union Nationale de défense des familles et de l’individu (UNADFI). Elle se fait, à travers cet ouvrage, le porte-voix des personnes en détresse, qu’il s’agisse d’ex-membres de sectes ou de leurs familles. L’auteur tente de dénoncer la nocivité et la duplicité de ces mouvements, l’utilisation de méthodes inadmissibles dans un Etat de droit, et ce grâce aux témoignages de nombreux anciens adeptes et de leur entourage, mais aussi, grâce à son expérience personnelle.