Dans son introduction, l’auteur, philosophe, dit avoir découvert Teilhard de Chardin dans la foulée de Bergson et de Jankélévitch. Pour elle, l’œuvre de Teilhard c’est, au-delà de la philosophie et de la science, une mystique, une vision et une intuition, une pensée enfin dans laquelle foi et recherche s’interpénètrent étroitement. Ce jésuite éminent n’aurait pas été « vraiment lu ». E. de la Héronnière est partie en Chine sur les traces de ce grand voyageur aux talents multiples, poète, écrivain, qui fut un grand intellectuel mais aussi un homme profondément vivant : le sait-on suffisamment ?