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Un tableau du XXème siècle contrasté aux couleurs du meilleur du pire. L’auteur évoque ces deux aspects, la guerre et l’horreur d’un côté, les espoirs parfois déçus, les progrès scientifiques. Il parle du travail, de l’installation progressive de la démocratie. Il nuance son jugement en reconnaissant qu’on le juge peut-être avec une conscience morale devenue plus exigeante.

Ce livre est un condensé d’un « corpus scientifique » réunissant- 2600 cas d’enfants qui disent se souvenir de leur vie antérieure. L’auteur s’attache principalement et avec de nombreuses précautions aux « marques de naissance et malformations congénitales » apparemment sans cause. Les exemples proviennent de divers pays la plus souvent non occidentaux. Il établit des liens entre ces blessures et ces marques avec celles de la personne décédée. Il propose diverses explications de ce « transfert » et invite le lecteur occidental à ne pas récuser a priori l’hypothèse de la réincarnation.

L’attrait de la réincarnation s’accroît en Europe. Le lecteur découvrira ici un panorama assez complet et succinct des divers courants de pensée et des différentes religions anciennes et modernes où surgit l’idée de réincarnation. Puis dans une seconde partie, un diagnostic théologique d’un point de vue chrétien. L’auteur invite le lecteur à réfléchir et à prendre ses responsabilités en adoptant telle ou telle position qui n’est pas simplement conceptuelle mais entraîne des implications pratiques et existentielles.

Que se passe-t-il après la mort ? Beaucoup se posent la question. D’autres la redoutent. Les grandes traditions religieuses proposent des réponses à cette réalité qui fait partie de la vie courante, depuis qu’il y a des hommes. L’auteur regroupe sa réflexion autour de quatre grandes interrogations : la réincarnation ? Les expériences de survie ? Les communications avec les morts ? La résurrection ? Pour conclure que la question de la mort renvoie toujours au sens de ma vie ! Pour bien mourir commence par bien vivre.

L’auteur, québécoise, propose une méthode « l’approche non-directive créatrice » à toutes les personnes qui ont à « aider » les autres. Autant dire qu’entre formateurs, éducateurs, parents, le public est large. Rogers et Lozanov (la suggestologie) sont cités comme références scientifiques. Mais l’auteur insiste beaucoup plus sur sa propre expérience que sur celle des livres et de l’enseignement. Se connaître soi-même, écouter sa propre souffrance pour s’aimer soi-même, c’est la meilleure façon d’aider et d’aimer l’autre. Elle conseille de travailler d’abord sur soi-même puis de s’adresser à la personne dans sa globalité, tenant compte de ses « deux cerveaux » de sa rationalité comme de son irrationalité

L’objet de ce colloque dont un bon nombre de contributions sont réunies dans ce livre est d’inviter les universitaires à penser leurs disciplines dans la perspective de finalités éducatives, de formation, d’enseignement. Il souhaitait réfléchir à un « enseignement de la condition humaine » en tenant compte de ce que l’on sait sur l’inscription de la terre dans l’univers. Et apprendre à vivre aux hommes de ce siècle dans l’incertitude, dans les changements, leur apprendre la citoyenneté et enfin avancer dans la globalisation des connaissances. C’est dire la multiplicité des approches des diverses interventions et leur intérêt.

Actes d’un colloque tenu en 1991 sous l’égide du CNRS. Les intervenants s’appliquent à démêler les affinités complexes entre religion et écologie dans la poursuite du même objectif : « la sauvegarde de la nature ». Judaïsme et christianisme sont ici sur la sellette parce que constitutifs de la modernité occidentale. On leur reproche leur affirmation du sujet placé ainsi au cœur du rapport homme-Dieu et dont on justifie implicitement la domination sur la nature ou le désenchantement du monde. C’est oublier que le productivisme leur a emboîté le pas excluant toute transcendance au seul profit de la rentabilité. Le livre comporte des approches théologiques, des études de cas, des « croisements » écologie religion et enfin une proposition oecuménique pour la protection de l’environnement

Recueil représentant les travaux du colloque des 4 et 5 février 2002 organisé par l’Association française des Sciences sociales des religions. Les communications traitent des positions officielles tenues par les confessions les plus représentées dans notre pays. Des recherches de terrain analysent les pratiques sociales effectives au sein de diverses populations et institutions. Une enquête menée en Italie évoque la sexualité des jeunes de ce pays face à la doctrine papale. L’attention se porte également vers les femmes musulmanes en France et en Afrique francophone.

Reprise du livre « Dieu et la révolution du dialogue. La révolution en question, c’est la prise de conscience par tout croyant que « sa » religion repose comme les autres sur un mythe fondateur, qui n’est ni meilleur, ni supérieur aux autres. Les formes religieuses perdent leur caractère d’absolu pour rester des portes toujours ouvertes comme d’autres, sur la dimension intérieure del’être. Après cette longue ouverture où l’auteur envisage la profonde transformation du dialogue interreligieux, il évoque dans chaque chapitre un aspect du trésor religieux à partir d’exemples variés dans le temps et le monde : le Talmud, Massignon et le Coran, Henri le Saux et l’Orient, Thomas Merton. L’amour dont les religions se réclament n’a pas besoin de comparaison.

Un livre qui intéressera toute personne soucieuse de « faire le point » sur ses connaissances religieuses. Un guide pratique qui aborde les grandes religions traditionnelles, et, de façon plus succincte, les « nouveaux courants religieux ». Pour chacun d’entre eux il donne des éléments-clés sur le croyant (« être juif », « être chrétien »à), ses convictions, son parcours de vie, ses textes de référence. Et il présente un témoin contemporain (Martin Luther King, le Dalaï Lamaà). Ce livre conçu pour des grands scolaires, sera consulté avec profit par des adultes. L’auteur est persuadé qu’une connaissance plus exacte du phénomène religieux conduit à terme à une compréhension réciproque et à la paix.

Etude de la relation entre religion et « sécularisation », au cours du long XIXème siècle au Royaume Uni. Montée des « classes laborieuses », questions posées par le darwinisme et les « idées nouvelles » ébranlent les croyances traditionnelles. Quelle est l’influence de l’imprégnation chrétienne et des autres religions sur la vie culturelle dans cette période ?L’ouvrage comporte une bibliographie et un index des noms propres.

Les habitants du Minnesota descendants des émigrés de l’Europe du Nord ont hérité, semble-t-il, de leurs aïeux, la vitalité, l’énergie et « le dégoût de se sentir vieux ». Si l’on ajoute à cela l’isolement des fermes, on comprend mieux que se soit développée dans cette région une véritable médecine sans médecins. L’auteur au cours des quinze chapitres donne les recettes de centaines de simples préparations pour soigner les maux les plus courants. Elles permettent de soulager la douleur, de faire des économiesà et d’aller trouver le médecin quand c’est vraiment nécessaire !

L’auteur reprend à son compte la tradition chamanique des Indiens d’Amérique du Nord tout en se situant dans la lignée celte. On trouve dans son livre les principales caractéristiques de ce courant spirituel : l’unité profonde de tous les êtres et leur harmonie avec la nature, la possibilité d’accéder à des états modifiés de conscience, des pratiques thérapeutiques et tantriques. Autant dire que la vision chamanique est globalisante.