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Ce numéro est un compte-rendu des conférences du Temple de l’Etoile, organisées dans une perspective œcuménique entre auteurs catholiques et protestants. Elles entendent également être une contribution à la culture religieuse. Les exposés sont suivis d’un « vrai débat » pour reprendre l’expression du pasteur Alain HOUZIAUX. L’homme peut-il ou non parvenir au Dieu de la foi par sa seule raison ? Ou bien la décision de foi est-elle seulement une exigence intérieure sans justification ?

Il s’agit d’un commentaire du « mythe fondateur de notre civilisation », contenu dans les deux premiers chapitres de la Genèse, analysés verset par verset, mot par mot, lettre par lettre, à partir du texte hébreu. La réflexion naît de la traduction et suit donc le commentaire. Au travers de cette présentation, l’auteur récuse une conception figée, « historique », intellectuelle, de la tradition. Elle réfère la tradition à « un espace intérieur », au point où se croisent le temps du quotidien et l’éternité. Il nous faut épouser nos espaces intérieurs û les cieux nouveaux, la terre nouvelle - pour aller vers le noyau de notre être. Elle entend redevenir avec le Christ le peuple d’Israël, réconcilier le féminin du monde chrétien û le peuple hébreu - avec son masculin chrétien,

La méthode utilisée ici est la même que dans le premier volume. Elle consiste essentiellement à s’approcher au plus près du texte original pour se débarrasser des « sermons moralistes » qui ont recouvert le message. L’analyse porte sur les récits de la chute, de l’expulsion de l’homme hors du Paradis, et du meurtre d’Abel. (Se reporter au résumé établi pour le premier volume)

Ce livre a été édité à l’occasion d’une série d’émissions télévisées, intitulées l’origine du christianisme. Il exprime la réponse des auteurs à cette question : comment une secte juive a-t-elle rompu avec le judaïsme ? Comment est-elle devenue l’Eglise des chrétiens qui, vers les années 150, revendique d’être le véritable Israël ? Ils se proposent de « reconstituer la formation du christianisme en lisant les épîtres de Paul et les Actes des Apôtres, en lisant les conclusions qu’en ont tirées les premiers intellectuels chrétiens, les Pères de l’Eglise, comme leurs adversaires, les hérétiques ». Le rôle capital de Paul, la chute du Temple en 70, la rédaction et la circulation des textes du Nouveau Testament sont analysés comme ayant favorisé la naissance du christianisme. Cette naissance, bien évidemment, n’aurait pas pu être sans la personne unique de Jésus, « définitivement accrédité auprès de ses disciples comme envoyé de Dieu, le Christ » par sa vie, sa mort et sa résurrection.

L’auteur fait partager son expérience de « guérison intérieure ». Sur son chemin spirituel, elle a traversé celui de la psychothérapie qui l’a aidé à résoudre d’anciennes difficultés personnelles, et elle a découvert le rôle de l’Esprit-Saint et son importance. Son livre marqué par l’influence du « renouveau charismatique » comporte quatre grandes parties : s’ouvrir à l’Esprit, blessures, restauration et pardon reçu et offert.

L’auteur fait partager son expérience de « guérison intérieure ». Sur son chemin spirituel, elle a rencontré la psychothérapie qui l’a aidé à résoudre d’anciennes difficultés personnelles et a découvert le rôle de l’Esprit-Saint . Son livre marqué par l’influence du « renouveau charismatique » comporte quatre grandes parties : s’ouvrir à l’Esprit, blessures, restauration et pardon reçu et offert.

Des chrétiens ouvrent le dossier de la réincarnation, à partir de témoignages de ses partisans et de ses adversaires. On y trouve la présentation des points d’appui de cette croyance à travers les temps et les croyances (y compris la foi chrétienne), la description de la réincarnation telle que les occidentaux la perçoivent aujourd’hui. Un travail de clarification qui exclue la possibilité d’un choix au gré des humeurs entre réincarnation et résurrection et qui conclue à l’incompatibilité entre les deux croyances.

Un livre audacieux, qui servit de référence aux pionniers des nouveaux mouvements spirituels. Fox propose un « changement de modèle ». Au couple chute-rédemption, il préfère le couple création-grâce originelle. C’est à partir d’un rêve qui lui fait entrevoir le meurtre de la terre-mère qu’il poursuit la quête du Christ cosmique. Cet ouvrage peut être considéré selon l’auteur comme une nouvelle présentation du mystère pascal : crucifixion de la terre-mère, résurrection du psychisme humain, avènement du Christ cosmique

Par son thème et sa méthode, ce livre mérite attention. L’auteur rejette toute autre approche que littéraire et ne s’occupe que de ce que le texte peut dire : le langage est la seule instance, le seul recours possible. Il applique cette méthode à la comparaison de deux « credos », deux formules de foi utilisées par les chrétiens, le symbole de Nicée Constantinople, « plus divin », et le symbole des Apôtres, « plus humain ». Phrase par phrase, il scrute le langage utilisé : ainsi « je crois en Dieu (Apôtres) û« je crois en un seul Dieu (Nicée ou encore « le troisième jour il se dressa d’entre les morts » (apôtres)- « et il se dressa le troisième jour selon les Ecritures » (Nicée)

Deux fascicules d’une même série. On trouve dans chacun d’eux, plusieurs dizaines de notices longues d’une à trois ou quatre pages dactylographiées sur des communautés et des Eglises se réclamant de l’Eglise catholique. Un travail très fouillé et documenté, amenant à une meilleure connaissance des groupes religieux minoritaires, des motivations de leurs fondateurs et des liens parfois complexes entre leurs « évêques » et la hiérarchie catholique. Les notes sont accompagnées de bibliographies, d’adresses, de pistes de réflexion.

Deux fascicules d’une même série. On trouve dans chacun d’eux, plusieurs dizaines de notices longues d’une à trois ou quatre pages dactylographiées sur des communautés et des Eglises se réclamant de l’Eglise catholique. Un travail très fouillé et documenté, amenant à une meilleure connaissance des groupes religieux minoritaires, des motivations de leurs fondateurs et des liens parfois complexes entre leurs « évêques » et la hiérarchie catholique. Les notes sont accompagnées de bibliographies, d’adresses, de pistes de réflexion.

Le christianisme va-t-il être fossilisé par la déferlante des nouvelles religions et finir par disparaître ? Les auteurs de ce livre ne le croient pas bien sûr, à condition d’opérer un retour aux origines de la tradition chrétienne et d’y retrouver le Christ et les Apôtres. Ils présentent le fond commun d’une tradition millénaire : une expérience concrète de Dieu, un chemin de sagesse et de sainteté encore bien conservé dans la tradition orthodoxe. De façon pédagogique chaque chapitre constituer une approche de l’unique réalité. Un retour aux sources à travers la méditation, la prière de Jésus, la lecture de la Bible, la louange, la pratique des sacrements, l’icône.