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Cet opuscule est dédié à la gloire d’un saint martyr de l’orthodoxie au XVème siècle. Il comporte des témoignages récents jusque dans les années 8O, d’apparitions, de visions, de miracles, de guérisons liés à l’intercession du saint.

Cette revue de vie spirituelle et de théologie Ensemble d’articles et de conférences autour du thème, occasion d’une réflexion approfondie sur « croire et connaître », expérience et foi », théologie et ascèse. On trouve aussi dans ce numéro un certain nombre de témoignages, ainsi qu’un article d’un moine du mont Athos « comment retrouver la grâce ? »

Ce recueil est desinté à des non-spécialistes, et comprend un ensemble de cours et de conférences rassemblé par l’auteur à propos de la foi. Leur seul propos est de « dispenser fidèlement la parole de vérité, telle qu’elle nous a été transmise et expliquée par les saints et les pères de l’Eglise, ces théologiens authentiques dont l’enseignement jaillissait de l’abondance d’un cœur illuminé par l’Esprit Saint.

Présentation d’un grand philosophe russe du XIXème siècle par un grand écrivain du XXèùme. Berdiaev appelle Leontiev « le Nietzsche russe » et évoque sur le mode biographique un personnage et une œuvre atypique. Leontiev poursuit à la fois quête religieuse et éthique, il est amoral et très attiré par la vie monastique et ascétique, au point de terminer ses jours dans un monastère. Il est représentant d’un christianisme bien particulier, dominé par le sentiment du péché, convaincu de l’imminence du drame !e de 1917 au point de penser que la seule mission de la Russie est de « faire naître l’antéchrist ». Un chrétien qui ne croit pas à la dignité de la personne humaine comme image de Dieu. Un personnage à terminer la phrase, rechercher dans le fiches de livres

Elisabeth Behr-Sigel, appelée affectueusement « notre mère dans l’Eglise », est, dit le préfacier du livre notre « mémoire vivante de l’orthodoxie au XXème siècle. » Protestante, elle a tenté de relever le défi de la modernité lancé aux églises orthodoxes et catholique, et plus audacieux encore, elle invite à repenser le rôle de la femme dans l’église à tous les niveaux.

Cet ouvrage donne l’occasion de mieux connaître cette ancienne tradition de la "prière du cœur" ou "hésychasme". L’auteur aborde sa présentation de diverses façons : par l’histoire au temps des Pères du Désert, par le message de Jean Cassien, un chrétien du Vème siècle, par les récits du Pèlerin russe. En même temps il nous indique des voies, des obstacles : les logismoi, ou distractions. Il souligne l’importance de l’invocation du Nom de Jésus et la mise en jeu du corps dans cette prière.

La préface du livre relate la vie de cet émigré russe, miliaire devenu théologien et l’un des phares de l’orthodoxie contemporaine. L’auteur précise qu’il est « moins désireux de parler de Dieu que de se laisser devenir celui en qui Dieu se raconte. » Son petit livre aborde de front le problème de l’athéisme, lié au silence de Dieu et de l’opportunité d’une théologie négative. Chez lui mystique et théologie sont liées. Puis il envisage un Dieu faible, ce que peut être l’homme nouveau selon l’Evangile, le rôle du Père ou du starets dans la vie spirituelle, et le rapport entre culture et foi. Il termine en lançant un appel aux Eglises du Christ pour qu’elles redeviennent le lieu où éclate la présence du Dieu homme.

Une figure majeure de la spiritualité orthodoxe au XXème siècle. Une existence discrète et un rayonnement immense lié en particulier à ce qu’il est considéré comme le principal restaurateur de « la prière de Jésus » ou « prière du cœur ». L’ouvrage propose de mieux connaître la vie, l’enseigne ment de ce moine, et présente dans une dernière partie, une de ses lettres dans laquelle il raconte à ses disciples les principales étapes de sa vie.

Une longue introduction retrace la vie de l’auteur. C’est sans doute parce qu’il a connu une expérience aussi riche que bouleversée que son livre sur la prière a le goût de la vie. Les titres des chapitres ûl’absence de Dieu, frapper à la porte, la quête intérieure- sont autant de repères dans cette initiation. Le contenu mêle étroitement réflexion, souvenirs personnels, et référence à l’Evangile qui nous dit Antoine BLOOM n’est pas pour lui, d’abord une histoire mais un événement.

Pour une première approche de l’orthodoxie, ce petit livre sera très utile : qualité de l’auteur garantie. Après un rappel clair des étapes douloureuses de la naissance, de la croissance et de l’éloignement progressif des Eglises d’Orient et d’Occident, l’auteur part « de l’intérieur » - des dogmes, de la foi orthodoxe- pour expliquer « l’extérieur », l’Eglise et son organisation. Et bien sûr, les trois derniers chapitres rejoignent l’intérêt de nombreux contemporains : la liturgie, l’icône, la spiritualité. « Présentation lumineuse, simple et fervente. »

Cet ouvrage est le fruit de l’expérience spirituelle d’un moine copte qui passa la plus grande partie de sa vie à prier et à méditer les textes des Pères du Désert. La prière incessante produit un changement personnel essentiel. Dieu agit en nous sans que nous nous en rendions compte. Et le priant constate l’émergence d’un monde nouveau qui n’est plus celui des sens et du moi. Il se laisse perfectionner par la pédagogie de l’Esprit. La prière est une nécessité pour la vie du monde. Chaque aspect de la prière, après un court commentaire, est illustré par des citations des Pères du Désert.

Les éditeurs rappellent en 1992 que les textes ici réunis sont nés de méditations spirituelles données à la communauté de Saint Macaire à l’occasion des principales solennités de l’année liturgique. Cette anthologie de Matta El Maskine, père du désert, explique qu’un chrétien doit toujours passer « de la foi bâtie sur ce qu’on a entendu, à la foi qui vient de l’expérience » (préface). C’est cette expérience, essai d’union mystique, qui est donnée en partage au lecteur.

Proposition d’un cours donné par l’auteur à la faculté de théologie de Lyon. Il entend caractériser les voies d’accès orientales à la connaissance de Dieu par rapport à l’expérience occidentale. L’orthodoxie privilégie l’expérience directe de la Révélation par rapport à une approche conceptuelle et réflexive. Il privilégie la conversion par rapport à l’adhésion intellectuelle. La théologie ainsi conçue suppose dans le cœur humain le désir de Dieu. Elle n’est jamais un système de concepts mais la transmission de l’expérience de Dieu.

Ce livre est né d’une insatisfaction et d’un appel. Pourquoi tant de nos contemporains sont-ils allés chercher ailleurs ûen Orient notamment- ce qu’ils ne trouvaient pas ou plus dans leur Eglise : une façon de prier et de méditer ? Pourquoi cette Eglise chrétienne en particulier a-t-elle oublié ou mis dans l’ombre la voie spirituelle de la prière du cœur ? L’auteur la présente non comme une simple méthode mais comme une voie spirituelle ouvrant à toute l’existence chrétienne. Son livre proposer un exposé très complet de la méditation, du nom de Jésus, de la formule, vocale, du désert et de l’icône.

« Qu’est-ce que l’homme nouveau ?... je lui ai répondu, la Résurrection. » car dit le Père Matta El-Maskine, la nouvelle création n’est pas un concept, mais un acte réellement vécu. Et c’est ainsi que l’Homme nouveau renaît, ressuscité avec le Christ, afin d’être en communion perpétuelle avec Lui par un chemin ici esquissé.

Ce petit livre s’attache à faire comprendre la place et l’importance de « la prière de Jésus », notamment dans l’orthodoxie. Plus qu’une dévotion privée, c’est une liturgie. On en trouve l’origine dans l’Ecriture sainte et chez les Pères de l’Eglise. Puis elle se développe d’une part autour du monastère Ste Catherine au Sinaï, puis au Mont Athos à partir du XIVème siècle. Les récits du Pèlerin russe au XIXème siècle la rendent célèbre dans toute l’Europe. Le livre aborde également les questions psychologiques et corporelles liées à cette vénérable tradition.