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La psychanalyse est une thérapeutique des maladies mentales, le zen est une voie qui mène à la libération. Et comme l’écrit Erich Fromm, « chacun de ces deux systèmes est l’expression typique d’un mode de pensée oriental et occidental ». Les trois essais composant ce livre ont pour origine un séminaire sur le bouddhisme et la psychanalyse. Ils nous décrivent les caractéristiques constitutives des deux traditions. Deux méthodes permettent l’éveil du sujet à lui-même, mais surtout au monde; par l’une ou l’autre de ces voies, l’homme peut espérer avoir une existence accomplie.

Le zen est la réalisation de la vie dans tous ses aspects. Maître Dogen, au XIIe siècle, comparait cette discipline à la préparation d’un repas suprême. Ainsi le fidèle du zen apprend-il à prévoir, à cuisiner,à apprécier, à servir et à offrir le repas suprême de la vie. Il avait fait la rencontre d’un cuisinier de monastère qui lui avait appris à faire le meilleur repas possible à partir de ce dont on dispose, en étant persuadé que nous disposons déjà de tout ce dont nous avons besoin pour préparer ce repas suprême. C’est un repas composé de cinq plats principaux qui constituent les parties de ce livre : des recettes pour l’esprit conduisant à la spiritualité, des recettes pour apprendre, des recettes pour gagner sa vie, pour un changement social ou pour l’engagement, pour la communauté ou la vie relationnelle. L’auteur nous montre ainsi comment la sagesse zen s’adapte concrètement aux questions majeures du monde contemporain.

Maître zen respecté au Japon, il s'installe à San Francisco et fonde le groupe de méditation Zen Center qui a essaimé en 7 centres. C'était l'un des plus influents maîtres zen de nos jours. Livre d'entretiens en Californie.

Le maître zen est décédé en 1982. Dans ce petit volume sont réunis quelques-uns de ses derniers enseignements. L’essentiel tient en quelques phrases : nous comprendre nous-mêmes, trouver notre vrai moi. Si nous ouvrons les mains, nous pouvons recevoir toute chose ; si nous sommes vides, nous pouvons contenir l’univers entier. Importance de la posture, de la régularité. Méfiance de l’intellectuel et des illusions qu’il produit. Un long voyage en soi-même pour revenir à l’origine.

Ce « prêtre zen » américain a fondé « l’Ordre des peace makers ». Il n’apporte pas sur le thème de la paix une théorie nouvelle mais simplement sa réflexion personnelle sur ce que signifie pour lui « faire le paix » ? C’est une vie où l’on abandonne toute idée préconçue et où l’on accepte de s’ouvrir à l’inconnu. Dans cette perspective le livre rapporte quelques-unes des expériences des peace makers, une semaine de retraite à Auschwitz avec l’évolution des participants au fil des jours, une semaine dans la rue où l’on mendie sa nourriture, où l’on se réunit au milieu des drogués et des dealers pour méditer et prier, une semaine sainte où l’on revit les événements de la passion au travers des traditions religieuses. « L’Ordre » est le lieu où les participants peuvent se retrouver pour échanger leurs expériences et avancer dans le

L’auteur raconte sa rencontre avec le maîre zen Ejo Takata. De son enseignement, il retit une série d’histoires et de « koan ». Et pour chacun de ces épisodes souvent obscurs pour un esprit occidental, il écrit un commentaire qui en déploie la richesse de sensà et l’humour. Un très beau livre de méditation.

Présentation d’un « chemin du cœur », d’une voie d’intériorité. Après une réflexion sur la place indispensable de la méditation dans un monde inquiet, l’auteur entre dans une explication et une compréhension spécifiques de la pratique zen (l’inconscient, le koan, le vide, le satori). Le dernier chapitre est consacré à la place du zen dans la culture japonaise.

Voilà un livre qui ne laissera pas indifférents tous ceux qui pensent que le bouddhisme, champion de la non-violence et de la compassion, échappe à tous les travers des autres religions souvent accusées de fomenter les guerres et de générer la violence. Dans la période envisagée, l’auteur étudie l’attitude des bouddhistes japonais face à la montée de l’impérialisme et du nationalisme dont ils se font souvent les chantres et les premiers défenseurs. Conscients ou « piégés » les voici intégrés dans la machine de guerre entre 1913 et 1930, au service de l’expansion coloniale. Même après la seconde guerre, l’auteur voit dans le zen d’entreprise un avatar de cette violence. Il considère que cette attitude largement répandue est une perversion de la voie « iconoclaste » prônée par de grands maîtres pour aider les disciples à trouver l’illumination.

Ce livre est le récit d’une aventure personnelle : celle d’un Japonais pratiquant le zen, devenu chrétien et jésuite. C’est au travers d’une pratique toujours plus régulière du zen et parce qu’on l’interroge sur la diversité de ses enracinements qu’il évoque comment le zen lui apprend à « lire avec le corps » et qu’il comprend mieux ainsi les « koans » de la bible. Enfin il montre la richesse de la pratique des Exercices spirituels de Saint Ignace relus au travers d’une sesshin ou retraite zen.

La forte demande adressée à l’Orient de la part d’un Occident en mal de spiritualité a provoqué un essor du zen : non seulement un « discours sur » mais une pratique. C’est pourquoi un roshi (maître) abbé d’un monastère au Japon tente ici une réponse. Mais est-il possible d’expliquer le zen en langage humain ? Comment rendre le zen « utilisable » ? Le roshi est sans doute bien placé pour affronter ce défi puisque son éducation et sa vie l’ont amené à bien connaître la culture de l’Occident, le christianisme et la bible. Dans ce livre il risque le pari : celui de dire au lecteur que le zen touche à la vraie profondeur de la Vie qui se trouve au-delà de l’entendement.