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Ce numéro de la revue spirituelle dirigée par les Pères Jésuites s’attache au développement du Nouvel Age, symptôme d’une quête spirituelle que l’Eglise catholique n’honore pas assez. Elle naît du décalage entre l’attente de nos contemporains et l’annonce de l’Evangile qu’ils jugent insatisfaisante. La revue présente le nouvel Age, ses origines, sa visée, et s’interroge sur le défi qu’il représente pour la foi chrétienne

Ce numéro de la revue spirituelle dirigée par les Pères jésuites, est une réédition revue et augmentée du n° paru en 1992 sur le même sujet. On y trouve donc les mêmes objectifs avec des apports nouveaux, notamment sur la réincarnation, sur la spiritualité du New Age aux Etats-Unis et sur la psychologie des religions de la mère. Ce dossier propose des repères pour le dialogue et d’une façon plus générale cherche à sortir de la confusion.

Notre société serait malade de ses progrès et l’homme a peur. La science-fiction inspirée des avancées du savoir scientifique est devenue une littérature de l’angoisse nourrie de la réalité et de nos fantasmes. Entre civilisation toujours plus sophistiquée et divagations, la mort reste une ennemie. Tout conspire contre l’homme, même l’imaginaire. Mais peut-être qu’en soi comme dans la ville, il reste encore de l’extraordinaire, du désir, et que dire de l’immortalité ?

Enquête c’estùà dire appel à des témoignages : le livre oscille entre le réalisme des témoins ûleurs occupations professionnelles, leurs lieux de vie- et les mystères des « Ummites » qui révèlent, enseignent, informent, prédisent. Mais les textes qu’ils délivrent sont particulièrement obscurs, ce qui ne facilite pas la compréhension de leurs révélations. Le livre plaira aux amateurs de science-fiction et d’aventures extra-terrestres.

L’auteur, journaliste, livre ici le contenu de ses rencontres : dix personnes, dix chercheurs en quête d’absolu, d’une qualité spirituelle évidente, racontent leurs itinéraires dans la mouvance du Nouvel Age. Toutes ont été déçues par l’Eglise de leur culture d’origine. « Les chercheurs de Dieu ne vont plus à l’Eglise ». Et pourtant, sur leur chemin, ils rencontrent des communautés «nouvelles» ou «charismatiques» qui les aident à franchir une étape dans leur quête de Dieu. En fin de livre, un évêque demande aux chrétiens d’accueillir et de tenter de comprendre la profondeur et l’importance de questions qui leur sont adressées par ces personnes

Le défi du Nouvel Age est une invitation pour les chrétiens à approfondir leur foi. Le succès du « retour du religieux » répond à la soif de Dieu de nos contemporains. L’auteur propose l’Evangile comme seule voie de salut. A partir de son expérience personnelle dans des quêtes spirituelles contemporaines, il n’y trouve qu’hédonisme spirituel, carence d’intériorité véritable, mirage, et danger de confusion. Le Messie crucifié et ressuscité n’a rien à voir avec ces faux messages, et n’en peut rien tirer.

L’auteur a connu le New Age « de l’intérieur », avant de devenir responsable d’une communauté charismatique chrétienne. Il propose un voyage à travers cette mouvance en nous indiquant ses antécédents, ses racines, ses manifestations. Mais il souhaite surtout montrer l’incompatibilité entre le New Age et le christianisme, et du coup, le défi à relever pour ce dernier. Le message de Jésus crucifié n’a rien à voir avec la quête d’un bonheur identifié à l’équilibre personnel. Ceci dit, il se refuse à cataloguer le New Age de « secte » et lui reconnaît un formidable dynamisme et une créativité tous azimuts.

Ouvrage sympathique et audacieux dans la mesure où les auteurs se risquent à confronter les deux « chemins » soulignant leurs convergences et ne cachant pas les affrontements possibles. Le Nouvel Age ici étudié est centré sur le mouvement de Findhorn et la révélation de David Spengler. Tous ne seront peut-être pas convaincus par les rapprochements proposés : Christ cosmique et Jésus de l’Evangile, ou_révélation biblique et illumination de Spengler. Mais pour les auteurs toute différence incite au dialogue et celui-ci invite chacun des partenaires à réexaminer ses propres racines. Et ils font leur cet adage du Nouvel Age : « tandis qu nous construisons du neuf, l’ancien se transforme. »

Ouvrage sympathique et audacieux dans la mesure où les auteurs se risquent à confronter les deux « chemins » soulignant leurs convergences et ne cachant pas les affrontements possibles. Le Nouvel Age ici étudié est centré sur le mouvement de Findhorn et la révélation de David Spengler. Tous ne seront peut-être pas convaincus par les rapprochements proposés : Christ cosmique et Jésus de l’Evangile, ou_révélation biblique et illumination de Spengler. Mais pour les auteurs toute différence incite au dialogue et celui-ci invite chacun des partenaires à réexaminer ses propres racines. Et ils font leur cet adage du Nouvel Age : « tandis qu nous construisons du neuf, l’ancien se transforme. »

Le dernier chapitre donne le ton et l’objectif de tout le livre : « Nouvel Age, modernité et foi chrétienne ». C’est une parole de chrétien sur le Nouvel Age. Dans le respect, dans la reconnaissance que le Nouvel Age reprend à son compte des questions laissées en jachère par la catéchèse et la prédication chrétienne, il adopte une position critique et préconise une attitude de dialogue et de discernement. Le livre aborde successivement la relation du Nouvel Age avec Dieu, l’homme, la santé, l’ésotérisme, le psychisme. La lecture est rendue agréable par l’utilisation d’un langage simple.

Ce petit ouvrage propose une confrontation entre théologie chrétienne et Nouvel Age présenté ici comme « une conspiration douce et spirituelle qui doit permettre de changer le monde ». La critique se développe pied à pied sur fond de textes tirés du Nouveau Testament autour de trois grandes questions : L’expérience spirituelle, les personnes de Dieu et de Jésus, la vie après la mort. Loin de déboucher sur la polémique, cette tentative souligne certes les incompatibilités réelles entre ces deux voies, mais aussi les questions importantes que le Nouvel Age pose au Christianisme.