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Un livre exigeant, qui n’entend pas claironner des déclarations de principe au nom de "la" liberté. C’est pourquoi l’auteur propose une confrontation entre cette requête fondamentale de l’homme et les formes concrètes qu’elle se donne dans la culture, dans les institutions. Elle nous invite dans ce même parcours à d’autres confrontations : celle de la liberté avec la mort, avec la politique, avec la différence des sexes.

Refusant le rôle imposé à l’homme par les diverses institutions et/ou économies, l’auteur revendique le droit d’être une « personne-planète », car les besoins de la planète et de l’homme ne font qu’un. Il prône une politique de la conscience contre celle des experts, du progrès, du sens commun. La contre-culture des années 60 (un livre précédent s’intitutlait « vers une contre-culture) est devenue l’esprit public admis. Mais au-delà du « non » engendrant cynisme et insatisfaction, a surgi un oui qui ouvre sur le Nouvel Age et le développement personnel. . Il approuve « avec réserve» cette « recherche de l’identité et de l’authenticité sur le plan personnel » et en présente divers aspects au foyer, à l’école, au travail, à la ville

L’auteur, dans cet ouvrage consacré au sacrifice généralement présenté comme une chose très sainte ou au contraire comme une espèce de crime, mène une enquête sur les mythes et les rituels. L’événement fondateur qu’est la violence reste énigmatique et invérifiable et pourtant il existe. La violence même invisible, même inexplicable se déduit de tous les mythes, que la victime émissaire, tirée au sort, soit ou non divinisée. Nous sommes dans une crise sacrificielle pour avoir voulu émerger de sacré, lequel revient dans son immanence sous la forme de la violence et du savoir.

L’auteur se présente lui-même en 4ème de couverture : « je suis un anormal ». Il ajoute plus loin, handicapé, débileàIl a pensé que son expérience de marginalité pouvait éclaire de façon singulière la condition humaine. Il décline donc, dans ce très petit livre très dense son combat, sa souffrance, son corps, sa différence. Le métier d’homme lui paraît être un combat et une joie. Un très beau livre.

Ce livre présente une anthropologie ternaire : l’homme est corps, âme, esprit. C’est dans l’esprit que l’auteur situe le « noûs », terme difficile à traduire mais qui signifie pour l’auteur, ce qui, dans l’homme, est à la ressemblance de Dieu. Le noûs n’est pas, comme le suggère la gnose, une étincelle divine tombée dans l’être, mais le silence où Dieu se retire. De cette conception découle un chemin spirituel : le corps et l’âme participent à la recherche du noüs en l’homme : dans la prière, dans les sentiments, les émotions. Mais l’initiative vient toujours de Dieu qui « descend ». Alors seulement l’homme peut « s’élever ».

Les auteurs conjuguent leurs capacités pour tenter de mettre en évidence l’émergence d’une nouvelle conscience anthropologique, au-delà des conditionnements sociaux et culturel. Ils utilisent à cet effet l’analyse des dessins réalises par les patients, l’écoute musicale, l’exégèse biblique, la pratique de l’écoute psychanalytique. Ils confrontent et vérifient leurs découvertes auprès des textes bibliques dans lesquels ils retrouvent les étapes du développement humain : alliances avec Abraham, Moïse, élection de David, avènement du Messie.

Les auteurs conjuguent leurs capacités pour tenter de mettre en évidence l’émergence d’une nouvelle conscience anthropologique, au-delà des conditionnements sociaux et culturel. Ils utilisent à cet effet l’analyse des dessins réalises par les patients, l’écoute musicale, l’exégèse biblique, la pratique de l’écoute psychanalytique. Ils confrontent et vérifient leurs découvertes auprès des textes bibliques dans lesquels ils retrouvent les étapes du développement humain : alliances avec Abraham, Moïse, élection de David, avènement du Messie.

Cet ouvrage présente les actes d’un colloque sur le thème annoncé. La question posée au seuil du troisième millénaire est celle de l’incertitude à venir : autant de raisons de craindre que d’espérer. Plusieurs auteurs proposent une piste : celle de l’éveil (MM Davy), du retour aux origines et de l’humilité (Fr. Anselme), ou encore du tantra (Anand Nayarit). Toute réflexion sur ce thème devra prendre en compte quelques attitudes actuelles : la sensibilité à la dimensions sacrée, au mystère de l’homme, la quête d’information, la rencontre authentique. Ce colloque propose des raisons de vivre.