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Lorsque les parents sont plus absents, retenus par des contraintes de toutes sortes et que les soucis les accaparent, les grands-parents restent un relais important dans la transmission des valeurs : mais que peuvent-ils apporter de particulier à leurs petits-enfants, encore jeunes ou adolescents ? Et comment tenir leur place face à leurs propres enfants ? Et leurs petits-enfants, qu’attendent-ils d’eux ? Autant de questions auxquelles l’auteur répond en se souvenant de sa propre expérience de fille, de petite-fille et maintenant de grand-mère et en s’appuyant sur son expérience de psychanalyste

Voici un ouvrage qui associe de façon originale approches psychologique, historique, sociale età exégétique. Partant du constat d’une maltraitance d’enfants qui perdure à travers les générations, l’auteur, psychothérapeute, remonte aux sources bibliques pour y découvrir des textes assez déconcertants sur la mauvaise qualité de la relations parents-enfants. Dieu Père prenant conscience de cet « échec » dans sa création, de confier des enfants à des adultes, Adam et Eve, qui n’ont jamais été enfants, envoie son propre fils sous la forme d’un enfant. L’Evangile nous apprend-il enfin la relation juste qu’il faut établir avec l’enfance et l’enfant ?

Voici un ouvrage qui associe de façon originale approches psychologique, historique, sociale età exégétique. Partant du constat d’une maltraitance d’enfants qui perdure à travers les générations, l’auteur, psychothérapeute, remonte aux sources bibliques pour y découvrir des textes assez déconcertants sur la mauvaise qualité de la relations parents-enfants. Dieu Père prenant conscience de cet « échec » dans sa création, de confier des enfants à des adultes, Adam et Eve, qui n’ont jamais été enfants, envoie son propre fils sous la forme d’un enfant. L’Evangile nous apprend-il enfin la relation juste qu’il faut établir avec l’enfance et l’enfant ?

Cet ensemble d’articles s’intéresse à l’évolution de la notion de « père ». En même temps que la demande d’intervention de sa part se fait plus forte, lui-même doute de sa personne et de son statut. Le numéro comporte trois parties : « les vieux habits de Monsieur papa », où l’on se met en quête du père idéal, « fils de personne ? » ou la quête du père par le fils, et « virilités » qui s’intéresse au rapport père-fils et à la question de l’identité masculine

Un livre attachant qui parle des enfants comme Nicole Fabre sait le faire. Et tout particulièrement ici lorsqu’elle met en résonance son expérience de thérapeute, sa propre enfance et l’imaginaire qu’elle y a développée. Elle raconte ce qui se passe quand les parents ne sont pas là, et ce que les enfants vivent « en week-end », ou « en colonie ». Et d’abord ce qui s’est passé pour elle. Au fil des pages et des souvenirs, les histoires se bousculent : la vie en groupe et le risque de l’exclusion, la sexualité, l’initiation à la nuit, au silence,la peur, la découverte, la joieà « En chacun de nous un petit enfant aime, désire, renonce, pleure et fait pleurer. »

La question posée est complexe. Elle évoque l’évolution du rôle paternel depuis le paterfamilias jusqu’au papa poule. Elle renvoie à la question de la loi : dans la famille, qui dit la loi ? Et l’enfant, qu’attend-il spécialement de son père ? La maternité est présentée ici comme un voyage, un cheminement du rêve ûvoire du fantasme- à la réalité. Tous ici ont la parole, les femmes, les enfantsà et enfin les pères. Un livre passionnant, riche des expériences personnelles et professionnelles de l’auteur, et plein d’humour.